Un cours d’histoire montréalaise les fesses dans l’eau

Montréal a ouvert ses livres d’histoire pour donner au public de l’information sur huit sites patrimoniaux sur ses berges, accessibles par la terre et surtout par l’eau. Ces données libres pourront agrémenter une balade familiale en kayak ou s’intégrer à un parcours touristique. Métro a dressé un portrait des 180 km de berges pour assouvir la curiosité et pour expliquer la relation entre les Montréalais et leur eau.

Notre journaliste a exploré mercredi le Canal Lachine, où se mélangent cyclistes, amateurs de nature et kayakistes. En quelques coups de pagaies, il a visité un ancien poste de traite de fourrures, croisé quelques canards et hérons et observé quelques sculptures parsemées sur la berge.

Parc régional de la Pointe-aux-Prairies
Le parc régional de la Pointe-aux-Prairies et la réserve naturelle de l’Île Bonfoin se mêlent à plusieurs anciennes maisons de ferme en bordure du boulevard Gouin qui témoignent de la colonisation du territoire et de son passé agricole.

Sault-au-Récollet
Le site regroupe la plus importante concentration de bâtiments anciens du nord puisqu’il est la première agglomération à avoir vu le jour en bordure de la rivière des Prairies. On y retrouve l’église de la Visitation et de nombreuses maisons.

Ancien village de Sainte-Geneviève
Remarquablement bien préservé, le village est au centre d’un secteur demeuré rural jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Ses rues étroites, qui s’étendent jusqu’à la berge, sont bordées de maisons de bois, un parfait retour dans le temps.

Parcs agricoles de l’ouest de l’île
Le parc régional du Cap-Saint-Jacques et le parc agricole du Bois-de-la-Roche sont un héritage des colons et des gentlemen-farmers, constitué des dernières terres agricoles de l’île encore exploitées. Avec leurs champs cultivés, maisons de pierres, dépendances et arbres matures en bordure de chemins sinueux

Sainte-Anne-de-Bellevue
Le secteur, qui était une destination de villégiature à la mode, a gardé son caractère tout en offrant un contact privilégié avec l’eau. Les principaux éléments du village, tels que l’église paroissiale, le couvent et l’hôtel de ville, sont toujours présents, près du canal.

Ancien village de Pointe-Claire
Les maisons datant de 1710, les rues anciennes, l’église, le presbytère, magnifiquement situés sur une pointe de terre qui s’avance dans le lac Saint-Louis, créent un paysage évocateur du village du début du XVIIIe siècle.

Rapides et canal de Lachine
L’ouverture du canal a propulsé le développement de la métropole. Ce territoire abrite une série d’éléments qui évoquent les différentes périodes d’occupation, dont des traces des premières implantations françaises, des bâtiments de commerce des fourrures.

Ancien village de Pointe-aux-Trembles
La paroisse de l’Enfant-Jésus de la Pointe-aux-Trembles est l’une des plus anciennes de l’île. Avec le second moulin à vent construit par les Sulpiciens vers 1720, le village, qui fait initialement face au fleuve, est réorienté par suite du déplacement du chemin principal plus au nord.