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Les Lavallois devront ouvrir leur portefeuille

La Ville de Laval augmente les taxes foncières de 1,7 % en moyenne, ce qui représente une hausse de 43 $ par rapport à l’an passé, selon le budget 2010 dévoilé hier. À cela, il faut ajouter 50 $ qui viendrait grossir le comp­te des propriétaires habitant sur des artères où la neige est ramassée et non soufflée. Ils représentent un peu moins de la moitié la population. Le budget de l’île Jésus pour l’année 2010 s’élève à 662 M$, en hausse de 20,9 M$ comparativement à 2009.

Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a indiqué que le contexte de ralentissement économique, dans lequel cet exercice financier a été préparé, demande «un suivi serré des dépenses et des investissements». «La municipalité doit néanmoins composer avec une demande accrue des services municipaux qui découle de l’augmentation de la population et du nombre d’entreprises», a-t-il déclaré.

Malgré tout…
En dépit de l’économie qui tourne au ralenti, le maire Vaillancourt gèle la taxe d’eau ainsi que les tarifs d’assainissement des eaux et de transport en commun. De nouveaux programmes de subventions seront en outre créés pour favoriser l’utilisation de composteurs domestiques et de barils récupérateurs d’eau. D’autres programmes qui remportent du succès seront reconduits, comme celui sur l’accession à la propriété ou celui qui encourage l’achat de toilette à faible débit. Les investissements de la Ville totaliseront 347,6 M$ en 2010. Cet argent sera entre autres affecté à la rénovation des trois usines d’eau potable, à la réhabilitation des infrastructures routières et à l’amélioration du réseau routier, cyclable et piétonnier.

Laval compte aussi investir pour le renouvellement de l’exposition permanente du Cos­modôme  et la construction de la Cité du chant choral. Quant à la dette, elle est en baisse. Selon les prévisions budgétaires, elle se situera à 618 579 $ en 2010,  ce qui représente 1178 $ per capita.

Réaction

Le président du Mouvement lavallois, David De Cotis, juge que le budget de l’administration Vaillancourt néglige les intérêts des familles. M. De Cotis pense aussi qu’investir dans le Cosmodôme ne mène à rien. Il serait préférable, selon lui, d’investir davantage dans les logements sociaux ou même dans le développement des espaces verts.

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