La ligne 25 prolongée jusqu’au métro Préfontaine en 2016
Le président et chef de la direction de la Société de développement Angus (SDA) en est convaincu. L’autobus 25 reliera la station de métro Préfontaine, dans moins d’un an. Christian Yaccarini assure que la Société de transport de Montréal (STM) souhaite aller de l’avant dans le dossier.
Le dossier ne date pas d’hier. La direction de la SDA veut obtenir le prolongement de la ligne 25, de son site à la ligne verte.
«Philippe Schnobb est venu. On l’a accueilli au métro Préfontaine et il est monté avec nous jusqu’ici. Il a vu le trajet. Sur une carte, c’est à huit minutes de marche. Mais, sur le terrain, il faut monter la côte et traverser le centre commercial. Ce n’est pas évident, en hiver. Puis, le soir, il y a un sentiment d’insécurité quand on traverse le stationnement», explique M. Yaccarini.
Le patron de la SDA estime avoir de bonnes nouvelles.
«Il y a une réelle volonté de la part de la STM. On parle même de janvier 2016. Et pour nous, ça fait toute la différence, car 50 % des gens qui viennent en transport en commun passent par le métro Préfontaine», ajoute-t-il.
Avec ce prolongement, la ligne 25 relierait la ligne orange, à la ligne verte, depuis la station de métro Rosemont.
De son côté, la STM reste sur sa réserve. «C’est effectivement une possibilité que nous envisageons que de prolonger la ligne 25 jusqu’au métro Préfontaine. Mais, des enjeux doivent être considérés. Nous devons nous assurer que nos bus puissent circuler de façon sécuritaire sur les tronçons de rues avant de confirmer une telle décision. Il est donc beaucoup trop tôt pour parler de date de mise en service, de coût et de nombre d’arrêts», indique Amélie Régis, aux Affaires publiques de la société de transport.
Diminuer le nombre d’autos
Le Technopôle Angus attend ce prolongement pour «travailler sur la réduction l’utilisation de l’auto».
«À partir du moment où le transport en commun est réellement accessible, on peut commencer à avancer là-dessus», estime M. Yaccarini.
Dans la phase II du développement, le stationnement sera uniquement souterrain et payant, tant pour l’espace commercial que résidentiel.
«Ceux qui me diront que ça coûte cher de payer le stationnement, je pourrai leur dire que l’autobus est juste là», lance le patron du Technopôle.
Au total, 550 places seront disponibles, pour quelque 160 $ par mois.
«Ce prix est bien moins cher que dans Ville-Marie par exemple, se défend M. Yaccarini. C’est simplement de rentrer dans nos frais. L’idée n’est pas de faire de l’argent avec du stationnement.»
2016 devrait donc être une année décisive pour les projets de développement sur le site Angus. «La pièce maîtresse, c’était la STM. On est presque assuré d’un service l’an prochain. La volonté est là. Quand elle est là, le reste suit», conclut-il.