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Horaires flexibles: les cols blancs refont pression

Photo: Josie Desmarais

MONTRÉAL — Les cols blancs exercent de nouveau des pressions sur la Ville de Montréal pour faire respecter une disposition de leur convention collective qui leur garantit, selon leur syndicat, des horaires plus flexibles.

Une centaine de syndiqués se sont rassemblés lundi dernier, devant l’hôtel de ville de Montréal, à l’occasion d’une réunion du conseil municipal.

La présidente du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal, Francine Boulianne, se dit déçue de ne constater aucun changement depuis l’arrivée de la mairesse Plante, qui lui semblait pourtant avoir la conciliation travail-famille à coeur pendant la campagne électorale.

Les syndiqués devraient avoir la possibilité de travailler de plus longues journées, fait-elle valoir, pour accumuler des heures dans une banque de temps qui leur permettrait ensuite de prendre jusqu’à une journée de congé.

Cette marge de manoeuvre était destinée à simplifier la vie des travailleurs qui doivent par exemple accompagner leurs enfants dans des rendez-vous médicaux, illustre Mme Boulianne.

Or, une centaine de griefs ont été déposés relativement à l’application contestée de cette mesure.

Le syndicat connaîtrait cependant un regain d’optimisme depuis l’annonce du départ du directeur général de la Ville, Alain Marcoux, avec lequel il entretenait une relation houleuse.

«On ne peut pas faire autrement que se réjouir», affirme Francine Boulianne, qui se permet un brin d’espoir en vue de la prochaine rencontre d’arbitrage, prévue le 27 avril.

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