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Caroline Néron à TLMEP: «Ça a été probablement la pire année de ma vie»

Caroline Néron lors de son passage à l'émission Tout le monde en parle le 20 janvier dernier. Photo: Karine Dufour/Radio-Canada

La femme d’affaires Caroline Néron a reconnu dimanche que son entreprise traverse «une période de restructuration» assez éprouvante. Elle était sur le plateau de Tout le monde en parle (TLEMP), quelques jours après que des médias eurent révélé que son entreprise avait été placée sous la protection de la faillite, aux prises avec 9M$ de dettes.

«Jusqu’en 2014, tout allait bien. Mais j’ai pris une expansion très rapide, je suis passée de 800 000$ à 10M$ [en chiffre d’affaires]», a expliqué l’entrepreneure. «Ça a été probablement la pire année de ma vie, mais je sais que dans deux ou trois ans, j’en aurai gardé de nombreuses leçons», a-t-elle renchéri.

L’ancienne actrice et chanteuse a avoué que la finance n’était pas son intérêt premier, ni sa plus grande force. «Chaque entrepreneur a ses forces, ses faiblesses, le reste c’est de s’encadrer de gens d’expertise. Moi, j’ai engagé des firmes externes de haut renom pour m’appuyer», a-t-elle indiqué.

Questionnée sur des salaires qui n’auraient pas été versés à des employés, Caroline Néron a démenti en bloc les informations rapportées dans les médias. «Il n’y a jamais eu une paie qui a sauté chez nous, a-t-elle martelé. C’est tout payé. Ce qu’il reste, c’est du couru de vacances, ça n’a aucun rapport», a-t-elle ajouté.

La femme d’affaires s’en est ensuite prise plus directement au quotidien La Presse, qu’elle accuse d’avoir fait de «la désinformation» dans un article qui se basait sur des opinions plutôt que «des faits». «Ça m’a fait très mal. C’est de l’acharnement, a-t-elle dénoncé. Ce n’est pas juste moi, ça touche tout le monde, ma famille, mes employés. Il faut arrêter à un moment donné, puisque mon entreprise va bien.»

L’ex-dragonne
Sur huit entreprises qui ont conclu des partenariats avec Caroline Néron en marge de l’émission Dans l’œil du dragon à ICI Radio-Canada Télé, aucune n’aurait reçu de fonds de sa part, selon ce qu’ont rapporté plusieurs médias.

«Est-ce qu’il y a un investisseur intelligent qui va donner un chèque en blanc après une demi-heure d’entrevue? Non», a réagi la principale intéressée. Elle a dit préférer s’investir dans le concept d’une entreprise et le développer. «Le but de ce show-là, c’est de pousser l’entreprenariat […] J’ai donné des conseils, des contacts, j’ai rencontré tout le monde. Et je n’ai pas fait une cenne», a-t-elle avancé.

Caroline Néron est aussi revenue sur les propos de François Lambert, qui a affirmé qu’elle n’avait pas sa place sur l’émission. «François a essayé de revenir cette année, il a été refusé, ça l’a fâché. Il veut être à la télé, donnez-y une émission, il se cherche plein de moyens d’attirer l’attention», a ironisé la femme d’affaires.

Cette dernière a aussi condamné les propos du photographe Alexandre Champagne, qui lui a reproché d’avoir menti au public québécois pendant plusieurs années, et d’avoir très mal géré son entreprise. «Je ne sais pas ce qui se passe dans sa vie à lui. Ça fait tellement phrase de frustré», a-t-elle réagi.

De manière générale, Caroline Néron s’est demandée pourquoi elle devait justifier autant d’éléments de sa vie personnelle. «J’ai besoin d’étaler ma vie, de tout dire. Mais voyons, c’est quoi ça», a-t-elle demandé. «J’ai été dans la controverse toute ma vie», a-t-elle ensuite ajouté.

Elle a demandé au public québécois de faire preuve d’empathie et d’indulgence, soulignant pouvoir s’en sortir dans un futur rapproché.

Sur la fin de sa relation avec Réal Bouclin, à qui elle doit plusieurs centaines de milliers de dollars, Caroline Néron a rétorqué que «la dernière année a été très difficile dans toute cette histoire-là». «C’est triste ce qui nous arrive, à sa famille et à la mienne. Mais n’importe quel couple se serait aidé», a-t-elle mentionné.

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