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Les Canadiens loin derrière dans l'utilisation du cellulaire

Les Canadiens sont loin d’être les plus friands de cellulaires. Une étude a révélé hier que seulement deux tiers d’entre eux, âgés de 16 à 60 ans, utilisent régulièrement un téléphone portable.

Le Canada se retrouve ainsi loin derrière les États-Unis et le Royaume-Uni, qui ont un taux de pénétration de 90 % et de 97 % respectivement. Selon l’étude de la TNS Canadian Facts, la moyenne mondiale se situe à 80 %.

«Les Canadiens n’ont pas le même sentiment d’attachement et la même confiance envers leur cellulaire que la population des autres pays, a noté par voie de communiqué Michael Ennamorato, vice-président de la firme de sondage TNS Canadian Facts. Faire des appels avec une ligne résidentielle demeure peu dispendieux au Canada, et les gens pensent encore que la qualité de la connexion est supérieure à celle d’un cellulaire.»

Le tiers des Canadiens qui ne possèdent pas de cellulaire n’ont d’ailleurs pas l’intention de s’en procurer un au cours de la prochaine année. Seuls le Mexique et le Vietnam, des pays qui ne sont pas reconnus pour être technologiquement avant-gardistes, présentent une proportion supérieure de citoyens qui rejettent, à court terme, l’idée de posséder un cellulaire.

Pas à la mode
En outre, les Canadiens ne se laissent pas facilement convaincre de changer leur cellulaire pour un modèle plus récent ou plus performant. À l’instar des Hollandais, les Canadiens gardent leur appareil trois ans et demi en moyenne, ce qui est plus que dans tout autre marché étudié par la TNS.

«Il y a bien sûr une partie des consommateurs canadiens qui sont avant-gardistes et qui veulent le dernier modèle sur le marché, a indiqué M. Enna-morato. Mais il y a une certaine inertie dans ce marché.»

Les Canadiens seraient peu enclins à payer un prix plus élevé pour un nouveau cellulaire. Cette attitude est partagée par les Américains, mais n’a pu être remarquée dans les autres pays sondés. Les compagnies de téléphonie qui offrent souvent un appareil gratuit à la signature d’un contrat de deux ou trois ans pourraient expliquer cette réalité.

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