Fuite à Vancouver: d'autres analyses sont menées

VANCOUVER – Des experts de l’Aquarium de Vancouver vont examiner des échantillons provenant du récent déversement de combustible de soute au large de la ville dans le but d’en identifier la source, de déterminer à quel point le problème a pris de l’expansion et pour évaluer les risques auxquels la faune et la flore ont été exposées.

Le centre des sciences marines de l’établissement entreprend des analyses d’hydrocarbures, d’eau, de sédiments et de coquillages qui ont été récoltés sur les rives de la baie des Anglais après la fuite.

L’un de ses représentants, Peter Ross, a indiqué que les spécialistes effectuaient des tests indépendants parallèlement aux examens menés par des agences gouvernementales.

De son côté, le président-directeur général de l’Aquarium de Vancouver, John Nightingale, a affirmé qu’il existe une importante faille dans la compréhension de l’environnement côtier, car il n’y a pas de surveillance à long terme des écosystèmes locaux.

Il a ajouté que si l’objectif des efforts de nettoyage est de remettre la zone souillée dans son état d’origine, la démarche ne pourra qu’échouer, puisqu’il n’existe pas de description solide de son apparence initiale.

Le 8 avril, un vraquier a laissé filer au moins 2700 litres de combustible de soute dans la baie des Anglais, un produit qui s’est rapidement répandu pour atteindre les berges du célèbre Stanley Park et de West Vancouver.