Livres: questions en rafale à l’auteur Martin Michaud

Martin Michaud est un auteur québécois et vit à Montréal. Il partage son temps entre sa carrière d’avocat et sa passion pour l’écriture. En 2010, il a publié son premier roman Il ne faut pas parler dans l’ascenseur qui met en scène l’enquêteur Victor Lessard, du Service de police de la Ville de Montréal. Il vient de faire paraître son deuxième titre La chorale du diable, une deuxième enquête pour Lessard. Un livre qui a permis à Martin Michaud d’être récipiendaire du Prix Saint-Pacôme 2010 du roman policier.

Quel est votre livre de chevet en ce moment?
Une brève histoire du tracteur en Ukraine de Marina Lewycka. Et j’ai eu la chance de la rencontrer au Salon du livre et d’avoir son livre dédicacé.

Que faites-vous quand vous n’écrivez pas?
Quand je n’écris pas je suis marabout et donc je rêve au moment où je pourrais me libérer de mes autres obligations pour écrire.

Qui sont vos auteurs incontournables?
Un Américain Paul Auster, et en particulière Mr. Vertigo, un Roumain Virgil Gheorghiu pour La Vingt-cinquième Heure et le préféré de mes préférés Romain Gary pour l’ensemble de son œuvre.

Quel est le livre que vous avez le plus aimé?
La vie devant soi de Romain Gary, qu’il a écrit sous le pseudonyme Émile Ajar.

Qu’est ce qui vous a donné envie d’écrire?
Ah! En fait, quand j’étais au Cégep, j’ai eu un coup de foudre, mais ça c’est mal passé, parce que j’ai attrapé une maladie qu’on contracte sous les couvertures, et pour mon cas, il s’agit d’une couverture d’un recueil de poésie de Charles Baudelaire (rires). Ça m’a donné le goût d’écrire, c’est comme ça que j’ai attrapé cette maladie transmise textuellement. (rires) Depuis, j’essaye de guérir et à chaque fois que je publie en livre, je vais un peu mieux.

Qui sont vos auteurs québécois/canadiens incontournables?
C’est difficile parce qu’il faut choisir parmi des confrères. J’aime beaucoup Robert Lalonde, pour ce qu’il écrit, mais aussi pour sa personnalité.

Vous infiltrez-vous dans la peau de vos personnages?
Jamais!

Quelles sont vos routines d’écriture?
J’en ai deux. Quand j’écris à la maison, j’ai un café avec moi je suis généralement en pyjama. J’ai les écouteurs sur les oreilles avec une musique d’ambiance. Et quand je n’écris pas à la maison, j’écris dans un café et encore là, j’ai de la musique dans les oreilles. Mais j’ai des vêtements plus appropriés pour être en public qu’un pyjama…

Martin Michaud
La chorale du Diable
Aux éditions La Goëlette