Deux films québécois devenus chefs-d'oeuvre

MONTRÉAL – «Mon oncle Antoine», de Claude Jutra, et «Les Ordres», de Michel Brault, étaient déjà considérés comme des chefs-d’oeuvre par plusieurs cinéphiles, mais les deux longs métrages ont maintenant une distinction officielle.

Les films font en effet partie des dix classiques du cinéma qui se sont vu accorder la cote (1) — Chef-d’oeuvre par l’agence Mediafilm.ca.

Pour se voir attribuer cette fameuse cote (1), une oeuvre doit être âgée de plus de 20 ans, doit avoir été pionnière dans l’histoire du cinéma, une oeuvre phare dans un genre ou un mouvement artistique ou une oeuvre marquante d’un maître incontesté du cinéma.

L’ajout de ces deux films à la liste des oeuvres qualifiées de chefs-d’oeuvre porte à trois — avec «Pour la suite du monde» de Pierre Perreault et Michel Brault — le nombre de films québécois cotés (1) sur l’échelle de Mediafilm, cr��ée en 1968.

Les huit autres films déclarés chefs-d’oeuvre mercredi sont «Belle de jour» de Luis Bunuel, «Bonnie & Clyde» d’Arthur Penn, «Fanny & Alexandre» d’Ingmar Bergman, «Une femme sous influence» de John Cassavetes, «Paris, Texas» de Wim Wenders, «Le sacrifice» d’Andrei Tarkovski, «Le tambour» de Volker Schlöndorff et «Vol au dessus d’un nid de coucou» de Milos Forman.