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Harem

13/11/2022 @ 20:00

Quartier

Le Plateau-Mont-Royal

Contenu promotionnel

*Création FMA 2022 – Soirée de clôture
Hela Melki (chant), Ilhan Karabacak, Shahrokh Moshkin-Ghalam, Chanel Cheiban (danse)
(Tunisie, Iran, Turquie, Etats-Unis, Québec)

« Nous évoquons le harem parce qu’il renvoie indéniablement à l’un des sujets miroirs entre les “mondes”: le rapport à la femme. La femme de “l’autre bord” est la mesure de nos fantasmes et complexes. Libre ou disponible, sensuelle ou soumise, elle est en alternance objet de désir clandestin et lieu d’adversité collective. Revisiter le Harem, c’est autant recouvrer l’érotisme et repeupler le corps de sa transcendance originelle que déjouer les différences, les représentations et les tensions. Il n’y a pas de meilleur espace imaginaire que ce lieu de réclusion pour explorer nos perceptions des opposés, déserter nos a priori et tenter une autre façon de vivre la différence, qu’elle soit sexuelle ou culturelle !»  

Extrait de la présentation d’Harem (2005)

“Shahrokh Moshkin Ghalam, an accomplished dancer, actor and choreographer, was giving the audience a lesson in the art of seduction…”
Huffpost (2017)

Quel choc, la vision de l’androgyne Ilhan Karabacak ondoyant majestueusement, fin, seul sur l’immense scène vide du Théâtre Maisonneuve, restera à jamais gravée dans la mémoire du public […] Chapeau aux organisateurs du Festival du Monde Arabe d’avoir déniché une telle perle
Stéphanie Brody, La Presse (2005)

“Avec une voix limpide et puissante, la diva montante Hela Melki aura charmé un public des grands jours, un public somptueux…”
Webdo (2019)

Relecture en miroir du spectacle éponyme datant de 2005, Harem tente des réappropriations nouvelles et singulières du corps oriental féminin, source d’énigmes et de passions rêvées. 

Du spirituel à la séduction, en passant par la transe, l’introspection et la recherche de soi, les danseurs révèlent ce voyage intérieur qui cherche la lumière féminine du dehors. Ils parcourent, avec une témérité sans égale, la palette d’émotions qui pénètrent l’insaisissable corps ainsi que les mutations profondes qui le traversent, quand bien même l’on cherche à le façonner à notre guise. Lieu de tous les interdits où s’assouvissent les plaisirs cachés, le harem apparaît alors comme le temple de mystères inavoués, de sacrés insoupçonnables, mais aussi le sanctuaire défendu où se joue la quête d’un idéal rarement saisi.

Dans cette création audacieuse qui mêle le répertoire somptueux des chansons arabes classiques aux questionnements obsessifs portant sur les quêtes du Tout Identitaire, la résurgence du corps devient le fil d’Ariane intrépide qui se dévide dans les dédales d’un labyrinthe hanté par le désir. Venus d’horizons où le soleil ne brille qu’aux confins de la marge, des hommes et des femmes, danseurs d’un charnel inextricable, sondent ainsi, sous nos yeux indiscrets, la clef de voûte du secret de leur être, au cœur d’un véritable harem musical et scénographique.

La chanteuse Hela Melki, à la voix puissante et généreuse, parcourt les deux rives de la Méditerranée à la recherche des récits de désir et de passion, alors que deux pointures de la danse orientale au masculin, Ilhan Karabacak et Shahrokh Moshkin-Ghalam, se croisent pour la première fois sur les planches du Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Les deux danseurs se livrent avec fougue à un pas de deux hétéroclite et sensuel, à une mutinerie des corps improvisée où l’on dialogue et s’approprie les codes sophistiqués des rites sacrés et de la danse persane, mère du kathakali et du flamenco. Se joint à eux la jeune danseuse chorégraphe Chanel Cheiban, originaire du Liban, pour se fondre dans cet univers musical libre qu’elle s’approprie et interprète avec fraîcheur, dans une gestuelle qui emprunte aux pratiques orientales ancestrales et aux techniques de danse les plus avant-gardistes.

Entourée de musiciens virtuoses, Hela Melki habille la danse de poèmes et de chants qui célèbrent le corps, revivifiant toute la sensualité et la beauté de la poésie et de la littérature arabes. Elle entonne aussi bien des vocalises sensationnelles et renversantes que des mélodies lyriques et romantiques du répertoire classique, exultant l’amour clandestin, la passion fiévreuse et l’interdit brûlant. 

À sa première participation, lors du 6e FMA en 2005, le danseur d’origine turque Ilhan Karabacak a séduit le public avec sa danse charismatique et sensuelle. Il récidive plusieurs fois, avec un grand succès, notamment avec la première mouture de la présente création. “Ensorcelant. Dans Les Possédés, au FMA en 2006, Ilhan Karabaçak avait marqué l’imaginaire du public avec sa maîtrise du rythme et sa capacité de bouger en isolant les différentes parties de son corps”, écrit Le Devoir en 2009.

Shahrokh Moshkin-Ghalam, artiste iranien spécialiste des danses mystiques et traditionnelles revisitées du Moyen-Orient, créateur exilé-engagé venu du monde du théâtre et de la littérature, fait briller son astre une fois de plus sur les scènes du FMA. Puisant dans sa mémoire “persane’’, il retrace ces pas de femme qui résonnent encore en Turquie, dans le Caucase, en Irak, en Afghanistan et jusque en Inde où, le kathakali, inspiré en partie par la danse iranienne, a engendré le flamenco.

Harem, une visite ouverte du lieu féminin, réel ou imaginaire, vu d’ici ou de là-bas, approprié par des hommes ou par des femmes, conjugué au singulier comme au pluriel. Une fenêtre grande ouverte sur le beau que peuvent tisser des corps libres, déchaînés et croisés ! 

39$ – 55$ – 69$ – 85$ + taxes et frais de billetterie
260 Boul. de Maisonneuve Ouest, 2ème étage
Montréal, QC H2X 1Y9 Canada
+ Google Map
514-842-2112
Voir Lieu site web

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