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5000$ pour la conservation de l’île Rock

L’organisme Héritage Laurentien coordonne un projet de conservation et de sensibilisation des visiteurs, afin de sauvegarder une espèce menacée présente sur l'île Rock. Photo: Gracieuseté, Brasserie Labatt.

À l’occasion de la journée annuelle de nettoyage communautaire de l’arrondissement de LaSalle, le 6 mai, 5000$ ont été remis à l’organisme à but non lucratif Héritage Laurentien par la brasserie Labatt de Montréal.

Pour la 11e année consécutive, les employés de Labatt se sont rassemblés afin de soutenir l’organisme dans ses efforts environnementaux au parc des Rapides du fleuve Saint-Laurent.

Le don effectué par l’entreprise contribuera au projet de conservation de l’île Rock, une petite île de roches située au cœur des rapides de Lachine. Cette dernière abrite une population de carmantines d’Amérique, une plante herbacée à fleurs rare et menacée au Québec. Le don permettra à Héritage Laurentien de contrôler les espèces exotiques envahissantes qui menacent les carmantines, et de sensibiliser les visiteurs aux caractéristiques de l’île Rock.

La Carmantine d’Amérique. Photo: Fritzflohrreynolds, Wikimedia

La journée du 6 mai a aussi permis aux bénévoles de contribuer à la réduction du volume de déchets sur les berges de l’arrondissement. «C’est une petite façon de contribuer à la reconnaissance de l’importance des cours d’eau», a indiqué Véronique Simard, directrice principale des affaires corporatives pour le Québec de la brasserie Labatt.

La Carmantine d’Amérique

Mesurant entre 20 et 100cm de hauteur, cette plante herbacée vivace des milieux humides développe un vaste réseau de rhizomes, une tige souterraine remplie de réserve alimentaire. Elle produit des fleurs irrégulières violettes et blanches, ponctuées de pourpre.

La Carmantine est essentiellement trouvée sur les rives du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Mille-Îles, ainsi que le long de la rivière Godefroy. Elle préfère les courants rapides et pousse de manière optimale dans une eau de 15 à 20 cm de profondeur.

Son faible taux de reproduction sexuée, l’urbanisation de la région de Montréal, et la pollution des eaux du fleuve Saint-Laurent par les industries rendent la plante aujourd’hui rare et menacée.

Source: Ministère de l’Environnement du Québec.

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