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Wood-Alder Barthelmy bien déterminé à crever l’écran

Wood Alder Barthelmy
Le jeune Wood-Alder Barthelmy sur un plateau de tournage. Photo: Gracieuseté, Sabiha Merabet

À seulement 21 ans, Wood-Alder Barthelmy voit déjà grand, très grand. Le jeune prairivois a le 7e art dans le sang. Performer sur scène et devant la caméra est une passion qui le prend aux tripes. Rencontre avec ce jeune passionné.

C’est grâce à l’enseignante Pamela Poulin que l’intérêt pour le théâtre de Wood-Alder Barthelemy s’est révélé en 3e année, à l’école primaire Simone Desjardins de Rivière-des-Prairies.

«C’est à 10 ans, lorsque j’ai incarné un personnage de la pièce du Magicien d’Oz, que la passion du théâtre s’est révélée à moi», se souvient très bien le jeune homme, détaillant avec précision la mise en scène de la pièce ce jour-là.

À sa demande, sa mère l’inscrit alors à une école de cascade qu’il fréquentera jusqu’en 4e secondaire. Pourtant, Wood-Alder prend conscience au cours des années que c’est performer qu’il désire faire plus que tout au monde.

À 17 ans, il intègre l’agence de Stéphane Belugou, qui lui fera découvrir le petit écran. «Quand j’y pense, avec du recul, j’aurais dû intégrer l’agence bien plus tôt», lance le jeune homme en souriant.

Conscient de ses capacités, Wood-Alder reconnaît pour autant qu’il n’a pas toujours été sérieux dans ce qu’il entreprenait et qu’il prenait certaines choses un peu trop à la légère.

Son agent Stéphane détecte alors en lui ces facilités et l’intègre dès son plus jeune âge à un stage dans la catégorie adulte.

Je veux être le Denzel Washington québécois!

Wood-Alder Barthelmy, jeune acteur de Rivière-des-Prairies.

«C’est en partie la réussite de mon premier stage et une longue discussion avec Stéphane qui m’ont fait prendre conscience de l’enjeu et de mes capacités», explique Wood-Alder.

Un grand début

En 2019, la jeune carrière d’acteur de Wood-Alder prend une tournure inattendue quand il obtient un rôle de figurant sur le plateau de tournage du film The United States vs. Billie Holiday, du réalisateur américain Lee Daniels. Un film nommé aux Oscars en 2021.

Il s’agit alors de sa deuxième figuration à vie et le jeune acteur n’en revient pas de l’opportunité qui lui est offerte.

«Jouer dans un film américain était depuis longtemps dans ma bucket list», commente-t-il.

Appelé par le réalisateur à dire une réplique, Wood-Alder raconte avoir fait sensation et avoir décroché le 3e rôle du film. Même si la scène a été coupée par la suite, il se félicite tout de même d’avoir participé à ce tournage.

À l’assaut du Québec

Si cette expérience américaine lui a donné une certaine confiance, il n’en oublie pas moins ses études et son pays d’adoption.

Wood-Alder a tout récemment tourné plusieurs capsules vidéos gouvernementales en lien avec la campagne vaccinale.

«Cette dernière expérience m’a fait comprendre ce que c’est la vie d’artiste», lance-t-il avec un grand sourire.

Le milieu du divertissement québécois l’attire toujours plus et chaque casting auquel il peut s’inscrire, il le fait.

En début d’année, il a décroché le premier rôle dans un court métrage de l’Université de Montréal intitulé Arte Mori. Un rôle qui lui colle à la peau, dit-il.

Plus récemment, il a aussi tourné dans la web-série La Casa de Poutine, diffusée sur la plateforme YouTube. Dès la fin de son cégep en juin 2023, le jeune acteur a pour ambition d’intégrer l’École nationale de théâtre du Canada ou le Conservatoire d’art dramatique de Montréal.

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