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Le médaillé d’or Maxime Laoun a réalisé son rêve olympique

Le médaillé d'or olympique Maxime Laoun.
Le médaillé d'or olympique Maxime Laoun. Photo: Émile Bérubé-Lupien

Moins de trois ans après avoir subi de graves blessures qui auraient pu faire dérailler sa carrière, c’est médaille d’or au cou que le patineur de vitesse courte piste Maxime Laoun est récemment revenu des Jeux olympiques de Beijing.

En remportant l’or au relais par équipe, le Rosemontois d’origine est parvenu à réaliser un rêve de jeunesse et à tenir une promesse qu’il s’était faite il y a plusieurs années.

Mais son cheminement jusqu’aux plus grands honneurs ne s’est cependant pas fait sans encombre. En 2019, le patineur a subi une triple fracture du tibia et une fracture du péroné qui ont nécessité plusieurs opérations ainsi qu’une pause de son programme d’entraînement.

Ses blessures n’ont cependant pas freiné sa motivation de devenir un athlète olympique.

«Il y a beaucoup de monde qui ne pensait pas que j’allais être capable de revenir, souligne Maxime. Mais dans la tête de mes parents et de ma famille, c’était sûr que j’allais revenir. Depuis que je suis tout jeune, on m’a toujours poussé, et ça m’a donné une bonne force de caractère. Je pense même que je suis devenu meilleur qu’avant mes blessures.»

Il a si bien rebondi qu’il a aujourd’hui une médaille d’or olympique autour du cou. «Il n’y a pas de meilleur sentiment. C’était un rêve que j’avais depuis l’âge de trois ans. D’arriver sur la plus haute marche du podium, après mes blessures en plus, ça n’aurait pas pu être mieux», explique Maxime.

Le jeune homme de 26 ans a de plus eu l’occasion de partager son succès avec ses coéquipiers de l’équipe de patinage de vitesse sur courte piste en relais, qui sont devenus au fil du temps des amis. Parmi ceux-ci, on compte Charles Hamelin, qui a remporté sa sixième médaille olympique, lors de ses derniers Jeux.

Maxime a beaucoup apprécié sa première expérience olympique et le fait de pouvoir visiter les villages olympiques. D’après ce qui lui a expliqué Charles Hamelin, l’expérience n’a pas trop différé des autres années malgré la pandémie, à l’exception de certaines restrictions entourant les repas à la cafétéria, où les athlètes devaient manger entre délégations.

Maxime entend d’ores et déjà participer aux prochains Jeux olympiques d’hiver, qui se tiendront à Milan, en Italie. Même s’ils n’auront lieu que dans quatre ans, Maxime désire déjà s’impliquer à 100% dans sa préparation.

«Toutes mes énergies vont être là-dedans, parce que c’est mon sport. On a aussi des compétitions au cours de l’année. Je vais être à 100% toute l’année, et à six mois ou un an des Jeux, je vais enclencher à 110%», conclut Maxime Laoun.

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