Salut Joli Monsieur,
Je te croise à l’occasion et ça me fait le même effet à chaque fois. J’embarque à la station Square Victoria, toi, tu descends à Rosemont…Tu es debout, sacs à dos entre les pieds. Tu portes un manteau noir qui cache un corps athlétique. Tu es probablement dans la fin quarantaine, yeux perçants, tempes grisonnantes. Je détourne mon regard quand je vois que le tien approche du mien. J’aimerais tant débuter une conversation. J’aimerais te voir sourire. J’aimerais… Enfin, peut-être qu’un jour, je me déciderai. En attendant, tu nourris mes pensées.