C’était vendredi dernier, 30 octobre. Heure de pointe, vers 17h15 avec comme à l’habitude un achalandage monstre sur les quais du métro de la station la station McGill, en direction Honoré-Beaugrand.
Tu étais là, magnifique, de taille moyenne aux cheveux longs noirs et yeux de la même couleur, lèvres minces et tu portais un coupe-vent style sport et un sac à dos rouges. Tu m’as tout de suite plu, et j’ai compris que c’était réciproque au premier regard que nous avons échangé.
La suite n’en fût que plus magique encore alors que nous étions face à face, collés l’un à l’autre par cette foule qui semblait malgré tout s’être éclipsée le temps d’une valse de 3 stations. Nous n’avons pas osé briser le silence, mais, tout en subtilité, l’intensité des regards et l’attraction mystique que nous avions l’un envers l’autre nous ont manifestement conquis.
Je n’oublierai jamais cet air mi-triste, mi-déçu que tu m’as lancé au moment où je devais te débarquer pour changer de ligne à Berri-UQAM. J’aurais vraiment de tout coeur souhaité rester et apprendre à te connaître davantage mais je devais quitter…
En tous cas, saches que notre rencontre, bien que brève, m’a laissé un souvenir réconfortant et je souhaite ardemment depuis pouvoir croiser ta route à nouveau pour que nous poursuivions là où nous nous l’avons laissée l’oeuvre belle et noble notre enjôlement mutuel!
Puisses-tu pouvoir lire ces lignes sur papier ou en ligne, dame de mes pensées!
– Alexandre (Jeune trentenaire, taille moyenne, aux cheveux châtains, yeux pers, barbe de 3 jours, portant des lunettes à fortes montures brunes, une veste marine et grise sur chemise et un sac à bandouillère)