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Rép: si jamais tu lis ceci, 19 mars…

5 ans déjà, que la pauvre rose disait au papillon: ne fuis pas! tu vois comme nos destins sont différents? je reste et tu t’en va! pourtant nous, nous aimons et nous sommes fleurs tous deux, mais hélas! l’air t’emporte et la terre m’enchaine, sort cruel! je voudrais embaumer ton envol de mon haleine dans le ciel, mais non! tu vas trop loin parmi les fleurs sans ombres, tu fuis puis tu reviens, puis tu t’en vas encore luire ailleurs, moi je reste planté là, à regarder mon ombre à mes pieds, mais aussi me trouves-tu toujours à chaque aurores toute en fleurs, puis tes ailles s’étirent balaye ma vue, noyés dans la brume mes yeux brûlent! puis ce grand vide reçoit mes mains nues, les as-tu frôlé par soin ou sans scrupule? balayé mes couleurs d’été dans ta volée, il me semblait pourtant adorer mes pétales! veut-tu donc retourner dans ta tour d’ivoire? ou juste m’adonner seule dans cette île perdue? tu m’as regardé souffrir avec peine, moi je voulais être ta reine, tu es parti sans gêne, prend racine ou donne-moi des ailes comme toi! n’as-tu pas ressenti que malgré mes chaines mon parfum a des ailes? après toutes ces années d’absence, commande fièrement un quart d’eau minéral, une boisson saine qui laisse les idées en place, un calmant, et un somnifère peut-être de quoi aider en tout les cas à passer le cap…OK …cette fois-ci le premier pas t’appartiens…dans tout les cas, sache que je suis heureuse que tu sois revenu ici me saluer,donner même le peu est suffisant pour l’un ou l’autre, si avec le recul que nous avons aujourd’hui, nous pouvons faire le bilan, ce sont autant de filets où se prennent les cœurs…BISOU…

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