Soutenez

Vous-ai-je offensé, en vous disant que je ne suis pas seule ?

Prenez garde petits renards !
Lorsque j’étais dans le désert, je cherchais mon bien-aimé, je le cherchais durant des années, durant les nuits sur mon lit celui qu’aime mon âme, je l’ai cherché, mais je l’ai point trouvé, je me suis levé, et j’ai fais le tour de la terre, je cherchais au point du jour, dans le désert, au milieu des rances et des épines, et mon âme avait soif de lui, ma chair languit après lui, dans une terre aride et altérée, sans eau
Du fond de l’abîme j’invoquais son Nom
a la voix de mes supplications, il est venu, par son grand pouvoir et par sa force puissante, il est venu, parce que mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, il n’en est pas une qui fasse défaut, il est avec moi…
Car sa bonté est meilleure que la vie, et mes lèvres le loueront et mon âme rassasié comme de moelle et de graisse, et ma bouche le chantent de joie, mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui, et ses disirs se portent vers moi…
Réjouis-toi mon âme ! Et soit ravie d’allégresse, car mon bien-aimé m’a revêtue du vêtement du salut, il m’a couvert du manteau de délivrance, comme la fiancée se pare de ses joyaux, on ne me nommera plus la délaissée, on ne nommera plus la terre désolation
Je pousse des cris de joie et d’allégresse, car il est grand au milieu de moi… Pleine de grâce et de vérité, et je contemple sa gloire, il est le muraille de feu tout autour de moi, nul est semblable à lui, vous le verrez, et votre cœur sera dans la joie, et vos os reprendront de la vigueur, mais il fera sentir sa colère à ses ennemis
Prennez garde petit renards! vous qui gâtent nos vignes !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.