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Violents affrontements dans le nord-est de la Syrie

A plume of smoke rises from inside Syria, during Turkish forces bombardment, part of an offensive codenamed Operation Olive Branch, in the Kurdish-controlled enclave of Afrin, Syria, as seen from the border with Syria, in Kilis, Turkey, Sunday, Jan. 28, 2018. Turkish troops and allied Syrian fighters captured a strategic hill in northwestern Syria on Sunday as their offensive to root out Kurdish fighters enters its second week, Turkey's military and Syrian war monitor reported.(Can Erok/DHA-Depo Photos via AP) Photo: The Associated Press

KILIS, Turquie — De violents affrontements ont éclaté lundi au sommet d’un mont stratégique du nord-est de la Syrie, alors que les forces kurdes tentaient d’entrer dans le secteur au lendemain de sa prise de contrôle par l’armée turque.

Des responsables militaires turcs ont annulé une tournée pour les médias organisée par le gouvernement sur le mont Bursayah, qui sépare l’enclave kurde d’Afrine de la ville turque d’Azaz, pour des «raisons de sécurité».

Ailleurs en Syrie, dans la province rebelle d’Idlib, des frappes apparemment menées par les forces gouvernementales syriennes ont fait au moins 21 morts, en plus de provoquer une panne de courant dans un hôpital.

Ces violences jettent une ombre sur la conférence de paix organisée par la Russie qui devait s’ouvrir lundi à Sotchi. La Russie, proche alliée du président syrien Bachar el-Assad, affirme avoir invité 1600 représentants du Congrès du dialogue national syrien, mais jusqu’à maintenant, seuls des représentants du gouvernement syrien et de l’opposition tolérés par le régime s’y sont présentés. Le principal regroupement de l’opposition a boycotté les pourparlers.

La principale milice kurde syrienne, qui combat à Afrin et contrôle environ 25 pour cent du territoire syrien, a aussi refusé de prendre part à la conférence de paix, disant tenir responsable la Russie pour l’offensive turque.

Alexandre Lavrentiev, l’envoyé russe en Syrie, a minimisé les violences, disant que la situation à Afrin s’était en quelque sorte «stabilisée» et exprimant l’espoir que de «possibles provocations avant et durant l’événement ne nuisent pas à son dénouement».

«Nous espérons encore que le bon sens l’emporte et que le leadership de l’opposition unie syrienne décide tout de même de prendre part à la conférence», a-t-il affirmé, selon l’agence officielle russe Tass.

L’incursion turque a commencé le 20 janvier, Ankara disant vouloir chasser les «terroristes» de sa frontière et créer une zone sécuritaire.

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