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États-Unis: La menace d’ingérence russe pèse toujours

Andrew Harnik / The Associated Press Photo: Andrew Harnik

WASHINGTON — Trois hauts responsables du renseignement aux États-Unis ont affirmé mardi avoir vu des indices d’ingérence russe dans les prochaines élections de mi-mandat — dans le cadre d’une escalade des cyberattaques de la Russie contre les démocraties américaines et européennes.

Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, a affirmé au comité du Sénat sur le renseignement avoir constaté «une activité russe et une volonté d’avoir un impact sur le prochain cycle électoral».

Le Directeur du renseignement national, Dan Coats, et l’administrateur Mike Rogers, à la tête de l’Agence de sécurité nationale (NSA), ont aussi dit croire que l’ingérence russe se poursuivait. «Cela ne changera pas ou ne cessera pas», a dit M. Rogers.

Les hauts responsables n’ont pas décrit le type d’activités, disant simplement qu’il était relié à la guerre de l’information.

M. Coats a soutenu que bien que la Russie ait tenté dans l’histoire de «faire ce genre de choses», elle a clairement «relevé son jeu» en 2016. Selon le Directeur du renseignement national, les Russes ont pris les devants en ce qui a trait à l’utilisation des médias sociaux, et leur stratégie va «bien au-delà de ce qui se passe aux États-Unis».

Le renseignement américain a déjà conclu à l’ingérence de Moscou dans l’élection présidentielle de 2016, qui a entraîné la présente enquête du FBI sur les possibles liens avec la campagne de Donald Trump. La Russie dément les allégations et le président Donald Trump a parlé d’une chasse aux sorcières par le FBI.

Les trois hauts responsables ont témoigné au Congrès le même jour du dévoilement par les agences du renseignement de leur rapport annuel sur les menaces mondiales.

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