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Possible attaque chimique en Syrie

Rédaction - The Associated Press

BEYROUTH — Une possible attaque aux gaz toxiques par l’armée syrienne a fait au moins 40 morts, dont plusieurs enfants, dans la ville de Douma, selon des secouristes et des activistes de l’opposition syrienne. Le gouvernement syrien a nié toute attaque chimique.

Les victimes seraient mortes par suffocation, dans leurs résidences ou dans des abris, lors d’une attaque, samedi.

Des rebelles syriens ont convenu d’abandonner leur dernier bastion dans l’est de Damas, ont indiqué des médias d’État, dimanche.

L’agence de nouvelles SANA a affirmé que le groupe Armée de l’islam avait accepté de quitter la ville de Douma, dimanche, après trois jours de bombardements et de tirs intensifs par les forces de Bachar al-Assad.

SANA a indiqué que des autocars avaient été envoyés dans la ville pour récupérer des prisonniers libérés par les rebelles et pour transporter des combattants vers un territoire contrôlé par l’opposition dans le nord de la Syrie.

Le groupe Armée de l’islam n’avait pu être joint dans l’immédiat pour commenter ces informations.

L’attaque chimique alléguée dans la ville de Douma est survenue samedi au coeur d’une reprise de l’offensive par les forces syriennes de Bachar al-Assad à la suite de l’effondrement d’une trêve avec le groupe rebelle Armée de l’islam.

Les informations n’ont pu être vérifiées de manière indépendante.

Les premiers répondants de la Défense civile syrienne, groupe lié à l’opposition à Bachar al-Assad, ont été en mesure de documenter 42 morts, mais ont dû stopper leurs recherches en raison d’odeurs nuisant à la respiration, a affirmé Siraj Mahmoud, un porte-parole pour le groupe, aussi connu sous le nom de Casques blancs.

Les forces gouvernementales avaient d’abord convenu d’un cessez-le-feu de deux heures à Douma, dimanche, après que l’Armée de l’islam eut demandé de relancer les discussions pour mettre fin à l’offensive, selon la chaîne de télévision Ikhbariya TV liée au régime de Bachar al-Assad.

Douma a été ravagée par près de cinq ans de siège aux mains des forces gouvernementales. La ville avait été au coeur du soulèvement du Printemps arabe de 2011 contre le gouvernement du président Bachar al-Assad.

Un communiqué conjoint de la Défense civile syrienne et de la Société médicale américano-syrienne, une organisation d’aide, a affirmé que plus de 500 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été amenées dans des centres de santé avec des difficultés à respirer, de l’écume sur les lèvres, et des sensations brûlantes dans les yeux. Il soutient que les patients avaient une odeur s’apparentant au chlore. Certains avaient le teint bleuâtre, un signe de manque d’oxygène.

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