Soutenez

Un mariage n’est possible qu’entre «un homme et une femme», dit Poutine

Un mariage n’est possible qu’entre «un homme et une femme», dit Poutine
Vladimir Poutine Photo: Ore Huiying/Getty Images
Rédaction - Agence France-Presse

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi qu’un mariage n’était possible qu’entre «un homme et une femme». Il apporte ainsi son soutien à l’idée de fixer ce principe dans la Constitution russe.

«Un mariage, c’est une union entre un homme et une femme», a déclaré M. Poutine, lors d’une rencontre avec un groupe de travail formé par le Kremlin pour plancher sur la réforme constitutionnelle proposée en janvier par le chef d’État russe.

«C’est une bonne idée et elle doit être soutenue. Il nous faut juste réfléchir de quelle manière la formuler et où», a-t-il estimé, après une proposition faite par la députée conservatrice Olga Batalina de fixer dans la Constitution que le gouvernement doit soutenir «les valeurs familiales traditionnelles».

Un papa et une maman

Selon Mme Batalina, la notion de famille est actuellement en danger en raison des tentatives d’introduire de nouveaux termes comme «parent numéro un» et «parent numéro deux».

«Ce n’est pas une fantaisie, c’est une réalité dans plusieurs pays», s’est alarmée Mme Batalina, qui représente le parti au pouvoir Russie unie à la Douma d’État (chambre basse du parlement) et qui a activement soutenu dans le passé la loi interdisant la «propagande homosexuelle» dans le pays.

«En ce qui concerne « parent numéro un », « parent numéro deux » (…), tant que je serai président, nous ne l’aurons pas. Nous aurons « papa » et « maman »», a assuré Vladimir Poutine.

Le maître du Kremlin a créé la surprise en annonçant en janvier que la Russie avait besoin d’amender sa Constitution écrite en 1993 et a formé un groupe de travail composé des dizaines de députés et de célébrités russes pour préparer les amendements.

Lors de la rencontre avec le président russe jeudi, les membres de ce groupe ont proposé notamment de fixer dans la Constitution que la Russie était un «État pacificateur» ou encore «pays vainqueur» lors de la Seconde guerre mondiale.

Pour beaucoup d’analystes, Vladimir Poutine organise avec cette réforme l’après 2024, en se laissant le maximum de portes ouvertes pour préserver son influence tout en quittant le poste de président puisqu’il ne peut se représenter.

De son côté, M. Poutine affirme que ses récentes propositions de révisions constitutionnelles ne visent pas à «prolonger son pouvoir» dans le pays qu’il pilote depuis 20 ans.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.