Mobilité

Cadillac ATS 2.0T 2013 : À la chasse aux Allemandes

Photo: General Motors

Marc Bouchard - Autogo.ca

1 juillet 2013 à 19h17 - Mis à jour 19 janvier 2014 à 18h43 4 minutes de lecture

Essai. Les mauvais esprits prendront peut-être le titre à la lettre et s’imagineront de bien drôles de passe-temps… Mais la réalité, c’est que le constructeur américain Cadillac s’est lancé un défi de taille : offrir une berline sportive capable de rivaliser avec les meilleures de la catégorie.

Qu’on le veuille ou non, dans ce domaine, les Allemandes, et surtout la BMW série 3, trônent régulièrement en tête de peloton.

Résultat : on a créé la Cadillac ATS, on l’a testée sur le légendaire circuit du Nurburg-ring et on a voulu lui donner le même dynamisme que la voiture allemande, sans compromettre la personnalité Cadillac. Avouons-le bien candidement, les gens de Cadillac ont relevé le défi avec brio.

Physiquement, le style de la voiture est magnifique. Il constitue une évolution de la philosophie de design lancée il y a quelques années avec la CTS, qu’on avait basée sur le style des avions furtifs. On y retrouve les lignes carrées, les arêtes effilées et les phares imposants à l’avant, sans oublier la grille chromée proéminente. Bref, à l’arrêt, malgré sa taille relativement réduite, la ATS attire un peu le regard. Mais une fois lancée, on dirait une véritable fusée, ses phares perçants ouvrant la voie à une voiture au profil aérodynamique spectaculaire.

Il faut dire que le bleu puissant de notre voiture d’essai venait aussi confirmer cette personnalité qui, sans être agressive, est à tout le moins bien affirmée.

Mécanique sans reproche
Sous le capot de notre version, un moteur 4 cylindres 2,0 litres turbo d’une capacité de 272 chevaux. Grâce à ce moteur léger et vif, les accélérations se font sans équivoque et sans hésitation. À moins de 2 000 tours/minute, on atteint la vitesse d’autoroute avec aisance. La boîte de vitesse automatique à 6 rapports est rapide et permet un usage manuel grâce aux palettes derrière le volant.

Le châssis, très rigide, permet une conduite dynamique, et les réglages Touring, sport ou neige favorisent une prise en main exceptionnelle, tout en assurant une tenue de route rien de moins que spectaculaire. Car rappelons qu’il s’agit ici d’une Cadillac, cette marque qui, il y a quelques années encore, n’avait de stimulant que l’étiquette de prix!

Détail important, la voiture est aussi offerte avec un moteur V6 plus puissant, mais nettement plus lourd que le 4 cylindres. Un avantage pour les accélérations vives, mais un inconvénient quand vient le temps de prendre des virages un peu appuyés.

Une vraie Cadillac
Dans le langage populaire, dire de quelque chose que c’est une Cadillac équivaut à comparer cette chose à ce qu’il y a de plus haut de gamme. Une affirmation qui se vérifie dans l’habitacle de cette petite ATS, doté de matériaux de grande qualité et d’un style résolument moderne.

Si le système Cadillac Cue, un système multimédia multifonction qu’il faut quelques jours pour apprivoiser, m’a laissé quelque peu hésitant, le système d’affichage tête haute, qui reflète dans le pare-brise les principales informations de conduite sans qu’on ait à détourner les yeux de la route, mérite quant à lui une mention d’excellence!

Le conducteur peut trouver facilement la position de conduite qui lui convient grâce à de nombreux réglages, dont celui des supports latéraux qui enveloppent littéralement le dos du conducteur, soutenant son poids peu importe le type de conduite.

Enfin, l’espace de chargement arrière pourrait être intéressant, mais les arches de roues qui pénètrent vers l’intérieur et l’ouverture un peu trop étroite ne permettent pas d’en maximiser l’usage.

Avec son prix de base de 36 000 $, la ATS ne devance peut-être pas ses rivales allemandes, mais vous seriez fou de ne pas au moins envisager son achat!

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