Renault s'associe à un «déconstructeur»
Nadine Filion, Métro
La règle est claire : en 2015, la France exigera que 95 % du contenu des véhicules soient recyclables… et recyclés. Elle n’exigera d’aucun constructeur automobile qu’il s’implique, mais Renault a néanmoins choisi de le faire.
Le constructeur français vient de créer une coentreprise avec Suez Environnement. En fait, celle-ci prendra le contrôle d’Indra Investissements, un «déconstructeur» automobile qui compte plus de 20 ans d’expertise dans le domaine et possède déjà des liens d’affaires avec Airbus et Michelin.
Indra veillera essentiellement à ce que les véhicules en fin de vie soient «dépollués» et que leurs matériaux recyclables ne terminent pas leurs jours dans un site d’enfouissement. Renault estime qu’il pourra prendre annuellement en charge quelque 150 000 véhicules.
En France, le taux de «réutilisation» automobile est de 85 % depuis deux ans.
