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FIFA 15: en français, s’il vous plaît

Photo: collaboration spéciale

mathieuroymetro

23 septembre 2014 à 19h07 - Mis à jour 27 octobre 2021 à 12h35 3 minutes de lecture

C’est la saison des jeux de sport. Le football a eu son Madden 15, le hockey a eu son NHL 15 et depuis mardi le soccer a son FIFA 15.

La série FIFA est la franchise de jeux de sport la plus vendue sur la planète. On parle aujourd’hui de 100 millions de copies vendues depuis 1993. Les estimations de ventes de FIFA 15 sont de 11,3 millions d’unités.

Le jeu est bon? Évidemment, les mauvais jeux ne se vendent pas à coups de millions chaque année depuis 21 ans. Cette année, EA SPORTS profite de la puissance des nouvelles consoles pour nous vendre des visages qui réagissent au contexte du match, une foule bruyante et euphorique. Les gardiens de but sont plus intelligents, les tactiques de jeu des équipes deviennent plus raffinées. La physique et le contrôle du jeu sont meilleurs.

C’est vraiment super qu’après un but 10 joueurs célèbrent de façon réaliste, mais le succès de FIFA ne repose pas que sur ça. FIFA est une franchise polyglotte.

FIFA 15 se joue en anglais, en français, en espagnol, en italien, en allemand et j’en passe. On fait même des distinctions linguistiques dans certaines langues. En effet l’anglais d’Angleterre, des États-Unis et de l’Australie ont chacun une équipe de commentateurs.

Le français a fait tout un bout de chemin depuis les livrets et les jeux 100% anglophones. Aujourd’hui, on peut souvent jouer en français, et si ce n’est pas le cas, on peut jouer avec des sous-titres en français. On a fait de beaux progrès. Parfois on y est allé un peu vite, comme dans Mario Galaxy dont le désir de «régionaliser le jeu» est discutable. On y retrouvait des: «Awaille! Dépêche!» ou encore des «Icitte».

Cette année, le jeu NHL 15 s’est «payé» une nouvelle équipe de commentateurs venue directement du prestigieux réseau NBC. Mais encore une fois, le même un pincement: le français n’est pas une option. Avec la nouvelle guerre du divertissement sportif au Québec, est-ce fantaisiste de penser qu’un jour, pas trop lointain, nous verrons une équipe de description de TVA Sports ou de RDS en vedette dans la franchise NHL de EA SPORTS? Au prix que coûte la diffusion des matchs de la Ligue nationale, leur restent-ils de la monnaie pour pareil exercice de visibilité?

Et si c’était un contenu téléchargeable, combien paieriez-vous pour jouer dans votre langue?

FIFA 15