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Le hockey au temps du lock-out

«Dans le malheur, le hockey devient plus grand et noble.» Ainsi parlait Gabriel Garcia Marquez, prix Nobel de littérature et ancien gérant général des California Golden Seals, selon nos sources. Oui, il fut un temps où lock-out et hockey sur glace n’étaient même pas dans le même dictionnaire. Difficile à croire? Et pourtant…

En ce mois de septembre, alors qu’on annonce tout juste que tous les matchs présaison seront annulés, que nous reste-t-il, partisans du Canadien d’abord, et du jeu hockey ensuite? L’ancien partisan, celui qui a vécu la ferveur des Richard, Boum Boum et compagnie, n’avait certes pas le bagage que nous, jeunes partisans d’Oleg Petrov et autres superstars, avons accumulé.

Dans le temps, un joueur faisait la grève, il la faisait jusqu’à ce qu’il ait besoin de son deux piasses mensuel pour nourrir sa famille. C’était de même la vie. Le partisan n’avait jamais à avoir peur de se faire enlever son hockey. Jamais.

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Dure réalité
Inutile de préciser que grand-papa Gaston et mononque Jean-Alain n’ont jamais eu à subir une saison de pas de hockey. C’est ainsi qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Mais pas ensemble.

Pour nous, la génération qui n’a qu’une seule Coupe Stanley à son actif, le bilan n’est pas aussi reluisant. Une couple de grèves et de lock-outs plus tard, on peut se demander si nous grandirons de façon aussi saine que nos ancêtres.

C’est ainsi que chacun doit trouver en lui-même la façon de voir le hockey au temps du lock-out. Trouver une porte de sortie, une échappatoire pour que ce lock-out devienne une occasion au lieu d’un supplice.

Au Sportnographe, on a quelques suggestions. Mais on n’a plus de place pour les écrire.

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