Canada solidaire
Le sport national du Canada est royalement en crise. Actuellement, les sondages indiquent que seulement deux des sept équipes canadiennes de la Ligne nationale de hockey feraient les séries minatoires si celles-ci commençaient demain.
Et la Stanley, elle, n’a pas été remportée par un représentant canadien depuis Canadien en 1993. On parle ici d’une évidence. Les équipes canadiennes n’arrivent plus, chacune de leur côté, à faire ce qu’il faut pour être sacrées championnes. Au Sportnographe, nous croyons que l’heure est venue de sacrifier l’intérêt individuel des équipes au profit de l’intérêt collectif d’une seule équipe.
L’UFC : l’union des forces canadiennes
En politique québécoise, Québec solidaire lutte depuis plusieurs années contre son principal ennemi : la marge d’erreur dans les sondages. De son côté, Canadien ne ramasse que plus ou moins 1 point depuis le début de la saison, 19 matchs sur 20. Dans un cas comme dans l’autre, cela n’est pas suffisant pour gagner.
Or, depuis quelques mois, la formation Québec solidaire semble avoir compris l’importance d’unir ses forces, quand ça compte vraiment, à celles des autres partis qui souhaitent la même chose qu’elle. Ainsi, aux prochaines élections, QS ne présenterait que des candidats ayant de bonnes chances de gagner et laisserait toute la place au Parti québécois dans les autres comtés. Genre.
Canadien et les autres équipes canadiennes doivent s’inspirer d’une telle stratégie une fois les séries minatoires venues. Par exemple, au moment d’aller sous presse, les Sénateurs d’Ottawa et les Canucks de Vancouver seraient les deux seules équipes canadiennes à faire les séries. Or, les Sénateurs ont un passé de quatre Coupes depuis les débuts de la LNH; les Canucks, d’aucune. Comme dans «aucune chance de remporter la Coupe». Selon une telle approche, Canadien remplacerait le Canucks à la grande danse du printemps.
Mieux que ça. Avec son bagage de 24 Stanley, à moins qu’aucune équipe canadienne ne réussisse à se classer au moins huitième de sa conférence l’aube de la vraie saison, Canadien ferait donc désormais les séries minatoires chaque année et se mesurerait à l’aune des meilleures équipes, voire même remporterait la Coupe. Et Ron Fournier serait content.
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