Patrick «Janette» Roy doit se lever

C’était la nouvelle de la semaine dans le monde de ceux qui ne savent pas qui est Denise Filiatrault : Patrick Roy a égalé (et peut-être même battu à l’heure où l’on se parle) le record de six victoires de suite… en début de saison… pour un entraîneur recrue… qui a un «y» dans son nom.

Un record qui occupe une place importante dans les annales de la «Ligne» nationale, à tel point que Mario Tremblay lui-même ne s’en souvenait plus.

Ironique
Mais ce n’est pas grave parce qu’il n’y a rien de mieux que de se ressasser les bons souvenirs des gros yeux que se sont faits Roy et Tremblay un certain soir de défaite cuisante contre les Red Wings (ou Wed Rings, comme dirait Jacques Demers). «Isn’t it ironic», chantait Alanis Morissette, en imaginant probablement la situation à laquelle sont confrontés nos deux larrons.

Patrick E. Roy devrait peut-être s’inquiéter de patiner dans les traces de Mario Tremblay, qui n’a pas particulièrement eu une brillante carrière d’entraîneur avant de devenir assistant-entraîneur, puis d’être engagé comme panelliste à l’Antichambre et finalement, de se faire arrêter pour conduite en état d’ébriété. Une descente aux enfers dont Patrick devrait tirer des leçons.

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Imitation
Pourtant, en plus de faire comme Tremblay en remportant ses six premiers matchs, Roy l’imite dans sa façon d’être crinqué derrière le banc. Dès son premier match, il tentait d’ailleurs de décrunchiquer la baie vitrée qui le séparait de son adversaire. Si ça continue comme ça, il va rapatrier Saku Koivu pour voir s’il ferait plus de points que sous Mario Tremblay en 1997.

Patrick, cesse de vouloir dépasser celui qui t’a sorti de Montréal. Vole de tes propres ailes. Émancipe-toi de toutes ces années à porter le fardeau de ta chicane avec Mario. Lève le voile sur ta véritable personnalité. Fais une Janette Bertrand de toi. Patrick «Janette» Roy, l’avenir est devant toi.