Goon : la castagne
Le réalisateur canadien Michael Dowse (Fubar I et II), plonge dans l’univers du hockey et de la violence avec la comédie Goon, à l’affiche partout à compter de vendredi.
Un dur à cuire pas très futé et au talent de hockeyeur fort limité (Sean William Scott, hilarant) est envoyé dans un club-école de la Ligue Nationale afin de protéger une super vedette (Marc-André Grondin) et de l’aider à regagner sa confiance.
Les Canadiens et coscénaristes Jay Baruchel (qui a vécu son enfance à Montréal et qui joue aussi un rôle secondaire) et Evan Goldberg (Superbad, Pineapple Express) sont visiblement des admirateurs de Slap Shot. Ça se voit dans la structure du film, les relations entre les personnages (Sean William Scott/Marc-André Grondin rappelle la rivalité entre Paul Newman/Michael Ontkean), l’humour trash de même que les nombreuses bagarres et l’esprit de camaraderie qu’on retrouve dans le film. Goon est une comédie sans prétention avec des personnages attachants et colorés où la bonne humeur contagieuse et le rythme trépidant font bon ménage avec un humour acidulé.
Malgré sa forte influence, doit-on comparer Goon avec Slap Slot (classé #31 par le magazine Entertainment Weekly des «50 meilleurs films culte») ? Et surtout, est-ce aussi bon que le film culte avec Paul Newman ? Oui et non. Bien qu’inférieur à son modèle, Goon est un divertissement très agréable et fort hilarant qui a certes le potentiel de devenir également un film culte. Plus drôle que tous les films et la série des Boys réunis ensemble, Goon est en plein le genre de film amusant et plaisant dont on prendra un malin plaisir à revoir entre amis. À noter que le doublage québécois (vulgaire à souhait) est tout aussi tordant que la version originale.
Cote: *** 1/2 sur 5