La génération Y face au RH

Vous avez de 25 à 35 ans, vous avez une formation convoitée, vous êtes carriériste, mais vous ne voulez pas vous tuer à la tâche… Vous faites partie de la génération Y.

Cette génération déborde de compétences avec des formations pointues, une imagination et une capacité d’innovation débordantes, et maîtrise parfaitement les outils informatiques. Elle exige aussi de gros salaires tout en souhaitant avoir un horaire réduit et d’excellentes conditions de travail. C’est la première génération qui revendique officiellement le droit d’associer travail et famille.

De grandes exigences
Les Y chamboulent le monde du travail, et les employeurs se sentent désemparés devant leurs exigences. Ils aimeraient se tourner vers les employés de la vieille école, mais comment assurer la relève sans s’impliquer auprès des jeunes? Pas le choix, il faut être flexible et innover.

Pour s’assurer d’attirer et de garder les meilleurs candidats, les entreprises se tournent vers les départements des ressources humaines (RH), qui sont les personnes les mieux placées pour trouver les solutions qui répondront à ce nouveau concept de la vie professionnelle. 

C’est dans ce contexte que de nouvelles méthodes de travail fleurissent. Je pense notamment à la recrudescence du télétravail. Il est de moins en moins rare de voir des entreprises qui proposent à leurs employés de travailler de leur domicile. Les entreprises n’hésitent plus à proposer des horaires flexibles. Il y a sept ans à peine, il était rare d’intégrer une nouvelle entreprise avec plus de deux semaines de vacances au départ. Aujourd’hui, il est rare que l’on offre moins de trois semaines, on parle plutôt de quatre, voire cinq semaines dès le départ.

Faute de pouvoir monter les salaires, les employeurs proposent d’autres avantages en nature: stationnement offert sur le lieu de travail, voyages luxueux aux frais de la princesse, paiement des frais d’études et de formation.

D’autres vont plus loin encore. Je pense à l’entreprise Rio Tinto Alcan qui propose un service de garderie dans ses propres locaux. La compagnie d’assurance Standard Life a pour sa part réservé un étage complet pour mettre un gymnase à la disposition de ses employés.

Les voyages d’affaires, même les plus courts, se font de plus en plus en première classe. Les PME se tournent vers des systèmes de rétention, tels que les stocks-options. Les entreprises qui recrutent vont même jusqu’à couvrir les pertes encourues par un employé qui change d’entreprise. C’est ainsi qu’un bonus perdu en raison d’un départ hâtif peut être récupéré sous la forme d’un bonus à la signature offert par son nouvel employeur.  

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