La mairesse Valérie Plante de passage dans Mercier-Est

Photo: Collaboration spéciale - Le Chez-Nous de Mercier-Est

Dans le cadre de la Journée internationale des femmes, la mairesse Valérie Plante était de passage au Chez-Nous de Mercier-Est pour rencontrer des femmes de conviction, de courage et d’innovation.

Mme Plante était accompagnée pour l’occasion par la conseillère de Tétreaultville, Suzie Miron, et du maire d’arrondissement Pierre Lessard-Blais.

Invitée par le Chez-Nous de Mercier-Est et le Centre Info-Femmes, la mairesse a discuté avec les participantes de leur rôle «d’activistes urbaines» dans la communauté.

Cette rencontre intergénérationnelle a rassemblé des dames d’expérience et des jeunes femmes dont l’engagement transforme la vie du quartier. Issues de groupes communautaires, de la sécurité publique ou du milieu des affaires, toutes jouent d’influence pour que le quartier soit sécuritaire, plus équitable et plus inclusif.

«Plusieurs gains ont été faits au fil des ans par les femmes dans leur recherche d’égalité, mais il y a encore du travail à faire. Mme Plante est la première mairesse de Montréal et pourtant la Ville a célébré ses 375 ans», de souligner une participante.

Le 8 mars est toujours un temps fort pour discuter de condition féminine. Un moment privilégié pour faire des bilans, réfléchir, échanger, encourager et mobiliser.

Rose-Frédérique Carle, 14 ans, avait composé un poème, «Féministes tant qu’il le faudra!», pour souligner cette journée particulière.

Une attention qui a touché la mairesse, les participantes présentes et qui démontre bien que la lutte pour le droit des femmes n’est pas une question d’âge.

«Féministes tant qu’il le faudra!»
Elles ont beau être douces et sensibles

Elles sont fortes et ont un caractère qui impressionne

Elles en ont vécu des affaires

Et elles se sont toujours relevées en fin de compte

Elles sont tenaces, belles, gracieuses

Elles se battent pour l’égalité des sexes

Elles ne se laissent pas faire

Elles font face à la réalité

Sous-estimées, elles se font malmener

D’être brutalisées, elles connaissent

Les temps changent

Les gens aussi

Les gestes impardonnables qui ont été faits doivent cesser

Elles ne tolèrent plus d’être rabaissées

Elles ne veulent plus être critiquées

Elles ne souffriront plus en silence

Elles vont dire ce qu’elles pensent, c’est tout!

C’est fini une fois pour toutes

Fini l’injustice, fini la maltraitance

Plus aucune souffrance

Cela n’est qu’une délivrance

-Rose-Frédérique Carle, 14 ans

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