The Last Station: Maître et serviteur

Adapté d’un roman de Jay Paridi, The Last Station est un drame biographique anglais qui relate les dernières années du grand romancier russe Léon Tolstoï (Guerre et Paix, Anna Karénine).

Vers la fin de sa vie, Léon Tolstoï engage à titre de secrétaire personnel, un jeune homme naïf, mais fervent admirateur des doctrines nouvelles de l’auteur célèbre. Ce qui met en colère Chertkov, le premier disciple du romancier qui tente de convaincre ce dernier de rédiger un nouveau testament par lequel il lèguerait tous ses droits d’auteur au peuple russe. Mais la comtesse russe Sofya, l’épouse de Tolstoï, tentera d’empêcher ses enfants d’être dépossédés.

Le réalisateur américain Michael Hoffman (A Midsummer Night’s Dream, Restoration) aborde son sujet de façon plutôt superficielle et les enjeux ne sont pas toujours clairs et très condensés. Il est davantage question d’héritage et de transmission des valeurs et le film effleure à peine le fait qu’à la fin de sa vie, Tolstoï était devenu une sorte de maître à penser prônant une vie simple et morale et combattant les institutions oppressives et toutes formes de violences. Le réalisateur n’en a que pour sa mise en scène somptueuse et très théâtrale qui donne une trop grande place aux jeux des comédiens. La grande Helen Mirren offre à nouveau une performance exceptionnelle dans le rôle de l’épouse de Tolstoï qui s’oppose farouchement à ses nouvelles idées. La jeune sensation James McAvoy étonne aussi par son jeu assuré dans le rôle du secrétaire particulier de l’auteur alors que Christopher Plummer est convaincant et ressemblant en Tolstoï. Seul Paul Giamatti agace dans le rôle du disciple de Tolstoï qui lui fait de la pression afin qu’il rédige un nouveau testament.

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