Me and Orson Welles : mince intrigue
Présenté au Festival de Toronto en 2008, Me and Orson Welles sort en salles quelque 15 mois plus tard… ce qui n’est jamais bon signe. Ce petit film anglais tourné par l’américain Richard Linklater (Dazed and Confused, Fast Food Nation), un des cinéastes indépendants les plus connus des 20 dernières années.
L’action se déroule à New York, en 1937, alors qu’un jeune étudiant épris de théâtre, Richard (Zac Efron, adéquat) fait la connaissance par hasard avec Orson Welles (Christian McKay, étonnant). Ce dernier lui confie un petit rôle dans Julius Caesar, la pièce inaugurale de son Mercury Theater. D’abord fasciné par l’univers de la scène et de tout ce que ça implique, Richard déchante quand la jeune femme pour qui il éprouve le besoin se laisse courtiser par Orson Welles.
Pas toujours évident de faire un film d’époque quand on possède un budget très modeste. Mais le cinéaste ne s’en sort pas si mal avec un minimum de scènes extérieures même si parfois on peut remarquer les quelques changements de décor. Mais la grande faiblesse du film est son intrigue qui s’éternise en longueurs et qui manque totalement de puissance dramatique de telle sorte qu’on se lasse rapidement et qu’on s’ennuie, malgré l’enthousiasme des participants.