Conflit de travail au cimetière Notre-Dame-des-Neiges: le vote est reporté

Un conflit de travail est toujours en cours entre le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges et son syndicat, ce qui provoque des délais importants dans l'inhumation des défunts. Photo: Archives Métro

Alors que le conflit de travail qui perdure depuis plusieurs mois au cimetière Notre-Dame-des-Neiges devait prendre fin avec le vote des membres des syndicats sur la recommandation du conciliateur aujourd’hui, l’assemblée générale prévue est reportée.

En effet, les syndicats n’ont pas été en mesure de s’entendre avec l’employeur sur les conditions du retour au travail des employés. «Pour eux, la direction du cimetière témoigne d’une fermeture complète et totale quant aux enjeux du protocole de retour au travail. Cette obstruction patronale bloque l’atteinte d’une entente entre les parties, ce qui a pour effet d’empêcher la présentation de la recommandation du conciliateur, qui était prévue aujourd’hui», peut-on lire dans un communiqué diffusé mercredi.

Selon la partie syndicale, les conditions de retour au travail sont essentielles et les travailleurs ne peuvent ni adopter ni signer une nouvelle convention collective sans établir les bases d’un retour avec l’employeur.

Pour le président du syndicat de l’entretien du cimetière, Patrick Chartrand, «l’employeur met du sable dans l’engrenage. C’est frustrant pour les membres. En sortant à la dernière minute de nouvelles demandes sur les conditions du retour au travail, il ne respecte pas le processus de la négociation. C’est un manque de respect qu’il porte aux membres, mais aussi au conciliateur en chef et à la CSN. Pourtant, les membres sont prêts à tourner la page concernant certains aspects du conflit pour retourner au travail dans un climat sain et harmonieux».

Sans convention collective depuis 2018, les employés de bureau s’étaient tournés vers la grève en septembre 2022 dans l’espoir de mettre fin à l’impasse des négociations collectives. Leurs collègues chargés de l’entretien du cimetière leur ont emboîté le pas en janvier afin de faire front commun contre l’employeur.

Les deux points de friction à l’origine des tensions concernent les salaires, peu compétitifs du point de vue des travailleurs, et la diminution du plancher d’emplois par la Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal.

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