Hollywood met ses paillettes
Certains événements nous touchent à jamais. Celui-ci en est un. Qu’on le veuille ou non, la cérémonie des Oscars a quelque chose de mythique. Derrière son masque doré se cache le travail de milliers d’acteurs, de cinéastes, et d’artisans de l’industrie cinématographique.
À peine arrivée, je croise déjà des dizaines de journalistes provenant d’un peu partout. Les robes de bal ont officiellement envahi le hall d’entrée de l’hôtel. Et que dire de l’immense affiche de l’animatrice Ellen DeGeneres qui trône fièrement devant le Hollywood & Highland Center, où se trouve le Dolby Theatre.
Mais les festivités atteindront leur point culminant ce dimanche. Hollywood mettra alors ses paillettes afin de faire briller sous les projecteurs les années de travail dans la poussière des plateaux des amoureux du 7e art. Les innombrables réécritures scénaristiques mèneront enfin vers le tapis rouge du Hollywood Boulevard.
Certains films ont assez attendu. C’est le cas de Dallas Buyers Club qui a trainé sur les tablettes pendant 20 ans avant de se retrouver entre les mains de Matthew McConaughey et de Jean-Marc Vallée. De l’aveu du cinéaste de C.R.A.Z.Y., Dallas Buyers Club a vu le jour grâce aux efforts de l’ancien briseur de coeur qui s’est littéralement dénaturé pour incarner Ron Woodroof.
Jean-Marc Vallée, la tête présentement dans le montage de Wild, ne peut s’empêcher de décrocher un sourire lorsqu’il parle des six nominations aux Oscars pour son film. Et que dire de ses yeux remplis d’admiration lorsqu’il raconte la performance de ses acteurs en nominations Matthew McConaughey et Jared Leto, qui raflent presque tout sur leur passage depuis le début de la saison des galas?
«Il s’est vraiment passé quelque chose sur ce plateau», m’a-t-il dit lundi avant mon départ pour Los Angeles. Dansera-t-il, statuette dorée à la main, au bal du gouverneur? La réponse dimanche prochain!