Men in Black III : tardif et médiocre
Après 10 ans d’absence, le célèbre duo des hommes en noir est de retour pour un troisième volet (en 3D cette fois-ci) avec Men in Black III, en salles un peu partout à compter de demain.
Un agent secret voyage dans le temps à New York en 1969 afin de sauver son collègue d’une créature rivale et immonde.
D’emblée je dois avouer que je ne suis pas un admirateur des deux premiers volets de cette populaire franchise. J’avais trouvé le premier amusant mais sans plus, et sa suite assez quelconque merci. Peu inspirée, cette nouvelle aventure se révèle encore plus médiocre et ne me fera pas changer de camp.
La présence au générique de quatre scénaristes (ce qui n’est jamais un gage de réussite dans le cinéma hollywoodien, loin de là) aboutit à un produit assez banal qui n’ajoute rien de bien neuf au sempiternel récit d’un voyage dans le temps, sujet assez épuisé merci au fil des ans. La majorité des jeux de mots sont répétitifs et les nombreux one-liners tombent presque tous à plat. Même les créatures hideuses se font rares à l’écran.
Absent pour une bonne partie du métrage, Tommy Lee Jones cède sa place à sa version plus jeune dans le passé en Josh Brolin. Ce dernier est plutôt inspiré et s’en sort honorablement à reprendre le parler distinct et les mimiques de TLJ. Sa performance est d’ailleurs le seul élément rafraîchissant de cette suite tardive et inutile. Pour ce qui est de l’utilisation du 3D, il est étrangement inexistant. Pire encore, certaines images sont floues ce qui est impardonnable pour une production d’une telle envergure.
En terminant, j’aimerais juste glisser un petit mot sur la toute nouvelle salle IMAX au cinéma Méga Plex Marché-Central à Montréal, bien que l’image et le son étaient irréprochables en terme de qualité, les sièges en cuir sont particulièrement inconfortables. C’est bien dommage.
Cote: *1/2 sur 5