Son retour
Vous êtes-vous déjà demandé comment Jésus serait accueilli s’il revenait chez nous à notre époque. Malgré tout mon optimisme, j’ai bien peur qu’on le rejetterait aussi cruellement qu’il y a près de 2 000 ans. Tous ceux qui l’admirent présentement comme un philosophe ayant révolutionné son époque seraient sans doute mal à l’aise en sa présence.
Les puissants de ce monde ne voudraient sans doute pas s’abaisser devant le Roi des rois. Ceux qui possèdent de grandes richesses lui signeraient peut-être un chèque pour l’aider dans ses «bonnes Å“uvres», mais ne remettraient pas en questions leurs privilèges. Les sommités scientifiques poufferaient de rire en entendant ses fables sur la création du monde. Les leaders d’opinion syndicalistes, écologistes ou féministes tenteraient vainement de le manipuler à leurs propres fins. Même la hiérarchie de l’Église ferait la sourde oreille pour pouvoir conserver jalousement ses traditions et ses ouailles. Bref, en peu de temps, il se retrouverait pratiquement seul et sans ressources, comme le dernier des vagabonds.
Mais si le Seigneur de l’Univers est venu il y a près de 2 000 ans comme l’Agneau de Dieu (Jean 1:29), c’est le Lion de Juda qui va revenir nous demander des comptes (Apoc 5:5). J’imagine facilement la clameur sur toutes les lèvres au moment fatidique : «C’était donc vrai!?»
Jean-Louis Langlois