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Haïti qui m'a fait le plus beau des cadeaux

Depuis plus de quatre jours, comme la majorité des gens, nous sommes complètement rivés à nos écrans de télévision pour suivre l’innommable tragédie qui a frappé Haïti.

Haïti, ce pays si cher à nos yeux, ce pays qui nous a donné la chance inestimable d’accueillir dans notre famille – et surtout dans notre cÅ“ur – trois beaux enfants.

Nous regardons, totalement impuissants, les images qui défilent devant nos yeux,

Ma petite Rose, du haut de ses six ans, avec ses grands yeux bruns, me demande :
– Dis maman, est-ce que la maison de ma maman d’Haïti est détruite?
– Je ne sais pas mon amour…!
– Dis maman, est-ce que ma maman d’Haïti est morte?
– Je ne sais pas mon amour!

Puis mon grand garçon de 14 ans me demande :
– Maman, que penses-tu que nous pouvons faire pour aider notre pays?
– Mon beau chéri, maman ne sait pas… Nous allons bien sûr faire un don financier, nous allons faire notre part, mais pour le reste…

Ce que nous pouvons faire? Essayer de faire du bien autour de nous, essayer de soulager la douleur qui existe dans notre milieu, dans notre entourage. Ce que nous pouvons faire, c’est être bon, honnête et généreux avec les gens qui nous entourent. Ce que nous pouvons faire, c’est essayer de faire de ce monde un monde meilleur, à notre échelle, mais tout le temps. Si nous pouvons arriver à améliorer davantage la solidarité mondiale, nous arriverons à aider davantage les gens touchés par toutes les tragédies humaines…

Je regarde mes trois enfants et je frissonne en pensant au nombre incalculable d’enfants qui sont ensevelis dans les décombres, aux enfants devenus orphelins, aux enfants qui vont mourir de faim, de soif et de maladies infectieuses.

Je frissonne, car si je pouvais, je prendrais le premier vol en direction d’Haïti pour aller tous les secourir et les ramener ici, dans ce pays où, finalement, il fait si bon vivre…

Devant notre sentiment d’impuissance, de totale impuissance, il faut tendre la main à notre voisin, à l’enfant de la rue, sourire à l’inconnu et surtout écouter notre cÅ“ur.

Francine Laplante

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