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Les plantes médicinales: Remèdes d'hier, d'aujourd'hui et de demain

Mireille Dubuc/Jardin botanique de Montréal

Depuis la nuit des temps et dans les différentes cultures, les remèdes à base de plantes ont servi de médicaments. La médecine traditionnelle chinoise, les herbes de l’Antiquité et la pharmacopée amérindienne ont été utilisées pour soulager tous les maux.

À l’époque des jardins monastiques et tout au long de la période médiévale, les progrès de la science ont permis d’isoler et de synthétiser les principes actifs contenus dans les plantes pour fabriquer des médicaments. L’em­ploi des plantes médicinales nécessite une connaissance approfondie des maladies, des plantes, des préparations et des dosages. Les agents actifs se trouvent dans les parties de la plante utilisées, soit les racines, les rhizomes, les feuilles, les fleurs, les fruits, les graines et même dans certains cas les écorces.

Les propriétés des plantes médicinales

Les plantes médicinales sont utilisées pour contrer toutes sortes de malaises. Par  exemple, l’achillée millefeuille (Achillea millefolium), le carvi (Carum carvi) et la menthe (Mentha x piperita) diminuent les problèmes reliés au système digestif. La mauve (Malva sylvestris) et la guimauve (Althæa officinalis) ont des propriétés émollientes pour le système respiratoire.

Le millepertuis (Hypericum perforatum) et la valériane (Valeriana officinalis) apaisent le système nerveux central. Le système immunitaire sera tonifié par l’astragale (Astragalus membranaceus) ou l’échinacée (Echinacea purpurea). Les plantes médicinales peuvent également avoir d’autres propriétés (tonifiantes, anti-inflammatoires, diurétiques, laxatives, cicatrisantes, vermifuges ou bonnes pour le cÅ“ur), aussi variées que complémentaires.

Une plante peut posséder plusieurs vertus. C’est le cas de l’ail (Allium sativum), qui est à la fois un antibiotique, un hypotenseur, un antioxydant et un réducteur des taux de lipides et de cholestérol.

Les pouvoirs bénéfiques des plantes médicinales ont toutefois leurs limites. Leurs actions peuvent différer d’une personne à une autre. Tout dépend du métabolisme de chacun et de la réceptivité de l’organisme. Il ne faut donc pas hésiter à consulter un médecin si un malaise devient trop sérieux et si les plantes médicinales ne peuvent pas aider.

Il faut également faire attention aux interactions entre certains médicaments. Il est essentiel de mentionner à notre pharmacien qu’on prend des plantes médicinales pour éviter des ennuis ou de graves accidents.

Que nous réserve l’avenir?
Les médecines traditionnelle et contemporaine ontbénéficié de l’utilisation de milliers d’espèces végétales afin d’enrayer les petits et les grands maux. La recherche et la science en constante évolution nous réservent peut-être des trouvailles au sujet des plantes médicinales. Nous n’avons qu’à penser aux découvertes liées au Taxol, ingrédient actif de l’if (Taxus sp.), qui aide à la lutte contre certains cancers.  Les espoirs médicaux se trouveraient-ils dans la nature?

Pour plus d’information, visitez le site www.museumsnature.ca.

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