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House of Cards, du cynisme et des manigances

House of Cards, saison 5 Photo: Netflix

Étiez-vous des irréductibles qui attendiez le retour de House of Cards avec impatience cette semaine? Avez-vous déjà visionné compulsivement tous les nouveaux épisodes de la saison 5?

C’est une question qui circule énormément sur les médias sociaux ces jours-ci, avec raison. House of Cards est le fleuron de l’offre exclusive de Netflix et, comme plusieurs, j’étais impatient de retrouver Frank et Claire Underwood dans leur course à la présidence américaine.

Soyez sans crainte, pas de divulgâcheurs ici. C’est un espace sécuritaire pour tous ceux qui n’ont pas eu le temps de tout voir (j’en suis, au moment d’écrire ces lignes).

Ceci étant dit, que nous réserve cette cinquième saison de House of Cards?

Auparavant, on nous avait laissé à quelques jours de la fin de la course à la présidence de la paire Underwood et c’est exactement là où on reprend l’action. Frank Underwood doit dévier l’attention de l’électorat des scandales qui s’accumulent sur le pas de sa porte en plus de solidifier son alliance avec sa femme, Claire, qui elle-même gagne en popularité vers l’accès à la vice-présidence.

Pour le reste, c’est la recette habituelle. Les Underwood manipulent les ficelles autour d’eux et les gens ne sont qu’accessoires à leur ascension, même si les fondations sont de plus en plus chambranlantes à force d’ajouter des étages à l’édifice.

Jusqu’ici, c’est peut-être un peu moins efficace qu’à l’habitude, probablement parce qu’on ressent une certaine fatigue après quatre saisons de magouilles. Ça, ou bien un nouveau joueur dans l’équation change notre perception : Donald Trump.

Non, l’actuel président des États-Unis n’est pas dans la série. Il n’est pas mentionné non plus. Mais par moment, notre cynisme est drôlement alimenté quand on a l’impression que Trump, le vrai, est un peu la caricature du président machiavélique qu’est Frank Underwood.

Quand la réalité surpasse la fiction, on ouvre sa fenêtre au lieu de la télé.

Sur ce, je ne vous dis pas de bouder votre plaisir avec House of Cards. Au contraire, c’est encore une fois de l’excellente télévision. Mais disons que les choses ne bougent pas très rapidement et ça rend de moins en moins service à l’aventure des Underwood.

Ceci dit, je n’ai pas tout vu encore et j’ai très hâte d’y retourner … et j’ai peur du jour où Trump piquera les discours de Frank Underwood pour rallier la nation à sa cause.

I will not yield…

À glacer le sang.

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