Cinq oeuvres qui font grandir à tout âge
Peu importe votre âge, voici cinq œuvres du Festival international du film pour enfants de Montréal, alias le FIFEM, qui font grandir.
La cabane à histoires
Mêlant animation et prises de vue réelles, cette charmante fantaisie célèbre les vertus de l’amitié et l’importance des livres dans la construction de son identité. Rigolotes, ces fables mettent en vedette une multitude de héros délirants, notamment une dinde rusée, une surprenante sorcière, une famille de têtards, un chien puant, une brebis qui aime les framboises et un dragon qui ne veut surtout pas décevoir son père. Lorsque l’imagination est au pouvoir, rien ne peut l’arrêter.
Aujourd’hui à 9 h 45, demain à 10 h, vendredi à 9 h et samedi à 9 h 45 au Cinéma Beaubien
Juste pour l’été
Imaginez Ma vie de courgette avec de véritables humains qui se déroulerait en Islande. C’est ce que propose ce drame sans trop de mélo sur des enfants qui passent leurs vacances d’été dans un centre loin de tout. L’austérité de la magnifique photographie est en osmose parfaite avec le désarroi de ces jeunes âmes qui aspirent seulement à un peu de quiétude, de liberté et d’amour. Entre sensibilité et rugosité, ce portrait de l’enfance pour cinéphiles avertis ne risque pas de laisser indifférent.
Aujourd’hui à 13 h et vendredi à 11 h 10 au Cinéma Beaubien
Le grand méchant renard et autres contes…
Plusieurs longs métrages du festival sont présentés tous les jours au Cinéma Beaubien, par exemple Nelly & Simon : Mission Yéti ainsi que Le petit Spirou. Même Charlotte a du fun fait partie de la programmation!
Personne ne voudra toutefois rater Le grand méchant renard et autres contes… l’incroyable nouveau dessin animé de l’équipe de l’inoubliable Ernest et Célestine, qui vient tout juste de remporter le César de la meilleure animation. Voici une œuvre irrésistible, chaleureuse et touchante, dont les personnages attachants peupleront notre imaginaire à tout jamais. On en voudrait davantage, des opus d’une immense qualité comme celui-ci.
Jusqu’à dimanche. fifem.com ça.
Ballade du Tibet
C’est l’odyssée extraordinaire de quatre gamins qui rêvent de chanter dans une émission de télévision. Leur parcours dans des paysages époustouflants souffle littéralement la rétine. C’est pourtant leur dévotion qui va droit au cœur, alors que la plupart de ces êtres sont malvoyants et devront repousser leurs limites afin d’arriver à leurs fins. Un récit initiatique teinté de lumière sur la marginalité,
à mille lieues du moralisme d’usage.
Aujourd’hui à 14 h 45 au Cinéma Beaubien
La maison du hérisson
Le FIFEM propose plusieurs séances de courts métrages. La plus relevée est certainement celle de la compétition, qui offre neuf segments foisonnant d’originalité. Dans le lot, impossible de résister à La maison du hérisson, produite par l’Office national du film. Ce conte poétique narré par France Castel offre d’ailleurs d’étonnantes images en stop motion. De quoi vouloir le découvrir en doublé avec le fameux Early Man de Nick Park, à l’affiche quotidiennement au Cinéma du Parc dans le cadre de ce festival.
Vendredi à 11 h 30 au Cinéma Beaubien