BIXI adopte le TRIXI

BIXI Montréal se déclare satisfait du TRIXI, un tricycle qui lui permet plus de souplesse dans la redistribution des vélos.

Après deux semaines d’essai, le directeur des communications de l’organisme Pierre Parent, envisage déjà la possibilité pour BIXI Montréal d’en acquérir quelques autres.

«C’est écologique, rapide et efficace, particulièrement dans les secteurs à haute circulation», a indiqué jeudi M. Parent, avant de préciser que BIXI Montréal réfléchit actuellement à quelques modifications techniques avant d’aller de l’avant dans le processus d’acquisition.

Le triporteur peut déplacer jusqu’à 12 vélos. Grâce à l’assistance électrique et ses huit vitesses, il peut atteindre 35km/h, du moins quand les deux batteries totalisant 40km d’autonomie sont pleines. Pour l’avoir brièvement testé, il est aussi étonnement souple, malgré ses deux plateformes de stockage, même dans des virages serrés.

«Quand il y a des bouchons ou une énorme vente de trottoir, comme aujourd’hui sur l’avenue du Mont-Royal, on peut très facilement passer dans les ruelles», a confié Théodore Arnold, récemment embauché comme répartiteur de vélos BIXI. Le TRIXI obstrue moins les rues.

La remorque, plus basse, rend aussi plus facile le chargement des vélos, un atout en fin de quart de travail, quand le répartiteur est rendu à charger son 300e vélo (pesant 44lb chacun) de la journée. Si l’on se fie aux commentaires des passants, il s’agit aussi d’un bon coup de communication qui contrebalance l’image moins écologique d’un massif pick-up tirant l’énorme remorque à deux étages capable de stocker 80 vélos.