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Action et cœur pour la suite de Taken

Photo: 20th Century Fox/Magali Bragard
Jérôme Vermelin - Métro France

Liam Neeson reprend le rôle de Bryan Mills dans la suite de Taken, la production de Luc Besson qui a fait de lui une star d’action sur le tard.

Comment aviez-vous décroché le rôle de Bryan Mills, le héros de Taken? 

Mon agent m’avait envoyé le script et j’avait tout de suite aimé. L’aspect très «physique» m’excitait beaucoup. Ma femme Natasha présentait un film lors d’un festival de Shanghai. Je l’accompagnais, et j’ai croisé Luc. Je lui ai dit : «Je sais que je ne suis pas le genre d’acteur auquel tu penses en premier pour ce genre de rôle, mais j’adorerais l’avoir.» Et puis, j’avais très envie de passer trois mois complets à Paris!

La plupart des suites déçoivent. Avez-vous hésité à faire un deuxième Taken?

Avant que le réalisateur Olivier Megaton s’associe au projet, j’ai discuté avec Luc de la possibilité de faire une suite. Pour lui, il fallait aller vite, tant que le premier était frais dans l’esprit du public. Pour moi, il fallait surtout que l’histoire tienne la route. Qu’il y ait de l’action, bien sûr. Mais aussi du cœur. Parce que c’est ça qui faisait le sel du premier.

Comme le premier, Taken 2 commence par une lente exposition, puis l’action ne s’arrête plus jusqu’à la fin… 

C’est amusant que vous disiez ça parce que la première mouture du scénario comprenait une scène d’action au début. Ma fille se faisait embêter par un groupe de jeunes à la sortie d’un café. Je ne disais rien sur le moment, et puis je revenais leur casser la figure. (rires) Moi, j’aimais bien, mais Olivier Megaton a estimé que ça ne collait pas, que ça rendait mon personnage un peu «déséquilibré».

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Dans le film, il y a une scène de combat à mains nues très impressionnante. C’est aussi passionnant à tourner qu’une scène dramatique?
Oui, car c’est une vraie chorégraphie. La scène dont vous parlez, nous avons passé des heures à la régler au millimètre. Un peu plus, un peu moins. Il fallait que ça soit «organique». Nous tournions dans un hammam, à Istanbul, construit il y a 500 ans. Il faisait une chaleur pas possible. Il y avait trois caméras qui tournaient en permanence. Alain Figlarz, mon partenaire, a une telle présence! C’est un ancien militaire et ça se sent à l’écran. Moi ,j’ai fait de mon mieux… Je suis très fier du résultat.

Depuis le succès de Taken, vous multipliez les rôles de ce genre. Diriez-vous que le regard des producteurs sur vous a changé?
Je crois, oui. Après Taken, j’ai commencé à recevoir pas mal de scénarios de gros films d’action; soudain, j’avais changé de statut. La présence de mon nom au casting permet de financer des projets plus difficiles, comme The Grey cette année.

Vous seriez partant pour un troisième épisode? 

Je ne crois pas, non. Mais j’adorerais refaire un film avec Olivier Megaton. Alors, qui sait?

Taken 2
En salle dès vendredi

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