Life During Wartime: la quête du bonheur

Todd Solondz fait partie de cette catégorie de cinéastes indépendants dont chaque film est fort attendu. Life During Wartime, qui prend l’affiche à compter de vendredi prochain,  est seulement le quatrième film du cinéaste en quinze ans; soit depuis son remarqué Welcome to the Dollhouse. Ce dernier replonge dans l’univers de Happiness (son meilleur film à ce jour).

Dix ans après les événements du film Happiness, les sours Jordan cherchent à guérir les épreuves et maux qui ont ébranlé la cellule familiale.

La grande particularité de ce film  est que le cinéaste a décidé de remplacer au complet sa distribution du film Happiness par de nouveaux comédiens qui y reprennent les rôles clés (d’ailleurs, je vous conseille fortement de voir ou revoir Happiness pour une meilleure compréhension et/ou association). Le cinéaste propose à nouveau une vision amère et nihiliste sur la quête du bonheur pour une famille américaine dysfonctionnelle. En abordant à sa façon typique et son humour féroce (mais un peu moins provocateur) les thèmes du pardon et du rachat, Solondz propose un film moins dense et accessible qu’Happiness mais qui demeure une oeuvre forte et sans concession où se dégage une sensibilité discrète et sereine.