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Réouverture temporaire de l’école St. John Bosco

Photo: Photo: Voix Pop – Archives

Sept ans après avoir fermé ses portes, l’école primaire anglophone St. John Bosco, située dans Ville-Émard, sera de nouveau ouverte. La moitié des 700 élèves de l’école Westmount Park, qui subira une cure de rajeunissement, y déménageront dès la prochaine rentrée scolaire pour une période de deux ans, alors que les autres seront relocalisés à l’école Marymount dans Notre-Dame-de-Grâce (NDG).

Afin d’éviter de séparer les enfants d’une même famille, les élèves ont été répartis selon leur situation géographique et non leur âge. Des classes de prématernelle à la 6e année seront ainsi offertes aux deux endroits.

«Comme les deux édifices sont très loin l’un de l’autre, nous ne voulions pas imposer aux parents de faire la navette entre Ville-Émard et NDG, surtout avec l’échangeur Turcot qui se trouve entre les deux», explique la directrice de l’établissement, Marylène Perron.

Si séparer les effectifs d’une école en deux n’est jamais la solution idéale selon la directrice, elle admet tout de même qu’il s’agissait de l’option la plus réaliste parmi celles présentées par la Commission scolaire English-Montréal (CSEM). «C’est une bonne décision parce qu’on garde un maximum d’élèves près de leur communauté et les fratries ensemble», souligne-t-elle.

Certains seront même plus près de leur domicile puisque près de 150 élèves de Westmount Park résident dans le Sud-Ouest.

Rénovations
Dès la fin des classes, des travaux majeurs seront effectués à l’école primaire de Westmount pour un total de 12,5 M$. «J’ai travaillé là-bas en 2005 et, à l’époque, il y avait déjà beaucoup à faire. C’était vraiment une nécessité», indique celle qui assure la direction depuis 2018.

Construit il y a plus d’une centaine d’années, l’établissement a été conçu à la base pour accueillir une école secondaire. Ce n’est qu’au tournant des années 1950 qu’il est devenu une école primaire, mais la superficie n’a jamais été utilisée à son plein potentiel.

«Il y a beaucoup d’espace perdu. Les rénovations vont nous permettre de repenser l’espace afin d’offrir davantage de services pour les enfants à besoins particuliers. Nous voulons faire des locaux pour les orthopédagogues et des aires de repos pour les enfants qui ont de la difficulté à se concentrer et qui sont trop agités», renchérit Mme Perron.

Au réaménagement de l’intérieur de l’édifice s’ajoute une longue liste de travaux d’entretien, dont la réfection du système électrique du gymnase et de la plomberie ainsi que l’installation d’un système de ventilation. L’établissement deviendra aussi accessible universellement, plus sécuritaire, et sera doté d’un ascenseur.

Du côté de l’école St. John Bosco, laissée vacante depuis 2012, des travaux esthétiques, notamment de la peinture et du dépoussiérage, devront être réalisés avant d’accueillir les élèves en septembre.

Rappelons qu’en 2011, la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) devait statuer sur l’avenir de trois écoles anglophones du Sud-Ouest en raison de la baisse importante du nombre d’élèves, qui est passé de 27 000 à 20 000 en dix ans.

Tandis que les écoles St. Gabriel, dans Pointe-Saint-Charles, et James Lyng, dans Saint-Henri, sont demeurées ouvertes, l’école St. John Bosco a fermé ses portes l’année suivante, après 50 ans d’activités.

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