De nouvelles études pour la baignade à la promenade Bellerive
Une étude mesurant la qualité de l’eau après de fortes pluies est en cours dans le parc de la promenade Bellerive, notamment dans l’espoir d’un jour y permettre la baignade. Les premiers plongeons, s’ils étaient possibles, ne seraient cependant pas pour tout de suite.
Des études sont effectuées afin de voir s’il est possible, à terme, de déposer une demande d’autorisation de baignade au ministère de l’Environnement. « C’est souvent après de fortes pluies que l’eau devient brouillée et de moins bonne qualité, explique la conseillère de ville du district Tétreaultville, Suzie Miron. On veut donc vraiment voir comment ça réagit avant de poser notre demande. »
Suzie Miron souligne que la baisse de la qualité des eaux en cas de fortes pluies est un phénomène courant, et prend l’exemple de la plage de Verdun. Les analyses dans le parc de la Promenade Bellerive seront effectuées après un total de quatre fortes pluies.
Il ne s’agit pas des premières études puisque des échantillons ont été prélevés l’an passé, entre juin et septembre, pour analyser la qualité de l’eau. Des mesures ont aussi été faites pour analyser la puissance du courant à l’automne dernier.
Suzie Miron explique que l’arrondissement prévoit « un peu d’argent » pour l’avancée du projet et présenter un dossier étoffé et solide au ministère de l’Environnement. Une fois ces analyses effectuées, des discussions avec les autres paliers de gouvernement ne sont pas exclues.
Pas d’échéancier
Suzie Miron se garde bien de dévoiler une date à laquelle elle espère voir le projet de baignade aboutir, de peur de donner de faux espoirs aux résidents et se retrouver dans la situation de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointes-aux-Trembles, dont le projet de Plage de l’est tarde à se concrétiser.
L’élue rappelle qu’il a fallu plusieurs années avant que le projet de plage à Verdun voit le jour, mais estime néanmoins que le projet de la promenade Bellerive « est sur la bonne voie ».
Quoi qu’il en soit, l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve n’envisage pas un projet similaire à celui de RDP-PAT ou de Verdun. « La baignade ne veut pas dire une plage, détaille Suzie Miron. Ça veut dire que l’on souhaiterait aménager un quai ou une jetée qui donnera accès à l’eau, délimiter l’espace dans lequel ce serait possible, car il y a beaucoup de bateaux, mais aussi du courant. » Preuve que ce projet demeure encore embryonnaire, aucune élaboration d’aménagement n’est encore sur la table de l’arrondissement. Il semble établi cependant que les activités nautiques non motorisées – baignade, kayak, canot, etc. – seraient autorisées en cas de mise en œuvre du projet.