Métro au 7e ciel
Cette semaine, on craque pour… ARTVRAMA, When we leave, Synesthésie de Malajube, Pyramide, Festival mondial du cirque de demain, La réédition de Faith et Bungalopolis.
Et on se désole pour… Rosie O’Donnell
| 1. ARTVRAMA
Les applications consacrées aux activités culturelles à Montréal sont de plus en plus présentes dans le App Store. Mais par son contenu et son concept, ARTVRAMA ressort du lot. ARTVRAMA, c’est en fait 79 capsules de Mange ta ville, 35 de Comme par magie, 29 des Touilleurs et 26 des RDV ARTV. Des capsules qu’on peut visionner à partir d’une carte géographique (pour découvrir ce qui a été tourné près de chez soi), par émissions ou par lieux précis. Une belle façon de parcourir la ville au hasard des découvertes! (Christian Duperron) |
| 2. When we leave
Si ce premier long métrage de la réalisatrice autrichienne Feo Aladag comporte quelques touches mélo, on se délecte toutefois de la performance de Sibel Kekilli. L’actrice qu’on a pu découvrir dans le puissant Head On de Fatih Akin, brille dans When We Leave, un drame qui illustre jusqu’où une famille est prête à aller pour protéger son honneur. La jeune femme apporte au récit féminité, force et fragilité, tout à la fois. Présentement en salle. (Natalia Wysocka) |
| 3. Synesthésie de Malajube
La caverne, nouvel album de Malajube, sortira dans deux mois. Et les gars savent piquer la curiosité du public! Sur leur site internet, ils offrent gratuitement le premier extrait du disque, Synesthésie. On retrouve avec bonheur le rock planant du quatuor, qui a pondu une mélodie riche qui accroche dès la première écoute. (Jessica Émond-Ferrat) |
| 4. Pyramide Il ne reste plus que deux mois avant que ce sympathique jeu quitte l’antenne pour de bon. On va s’ennuyer de l’enthousiasme avec lequel les artistes invités tentent de faire deviner les mots aux concurrents. À Radio-Canada. Du lundi au vendredi à 17 h (Marc-André Lemieux) |
| 5. Festival mondial du cirque de demain
Dans la vie, il n’y a pas que le Cirque du Soleil. Merci au Festival mondial du cirque de demain de nous rappeler que l’essence du cirque est dans la simplicité et la technique. Mentions spéciales aux génies français du diabolo qui mêlent habilement humour et technique, à la contorsionniste sud-africaine («Ça n’a pas de bon sens!»), à la poésie du couple de danseurs/acrobates ukrainiens et au ventriloque espagnol roi du beatbox et de la dérision. Du grand art. À la TOHU jusqu’au 27 février (Mathias Marchal) |
| 6. La réédition de Faith Gagnant du Grammy de l’Album de l’année en 1989, Faith, de George Michael n’a pas pris une ride, comme en témoigne cette version remastérisée comptant deux disques. Le groove sensuel de I Want Your Sex opère toujours, tout comme l’irrésistible candeur de la pièce-titre et les rythmes jazzy de Kissing a Fool. (Marc-André Lemieux) |
| 7. Bungalopolis Mêler bande dessinée et musique contemporaine? Quelle excellente idée! On recommande chaudement cette incursion unique dans l’univers déjanté de l’auteur de BD Jean-Paul Eid. Les compositeurs ont imaginé un opéra-cabaret mettant en vedette le banlieusard Jérôme Bigras, héros de l’Å“uvre d’Eid. Les concepteurs Bungalopolis ont su capter avec humour l’esprit absurde du bédéiste. Au Cabaret Lion d’Or Ce soir à 20 h (JEssica Émond-Ferrat) |
| Métro en enfer! Cette semaine, on se désole pour… |
Rosie O’Donnell
Pour une femme qui a déjà animé la soirée des Grammy, pas fort. Comme plusieurs autres ignorants, Rosie O’Donnell a partagé ses impressions sur Twitter, dimanche soir, après le triomphe d’Arcade Fire. «Album de l’année? Hum. Jamais entendu parler d’eux», a écrit la star du petit écran. Les fans de Lady Gaga s’en sont aussi pris au groupe montréalais. Leur argument? La chanteuse a obtenu plus de numéros un. Quelle belle logique! À ce compte-là, l’Oscar du film de l’année devrait aller à des blockbusters Transformers… (Marc-André Lemieux)