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Nouvel album pour Babylones

Babylones
Sorti le 5 juin, le plus récent album de Babylones est disponible en ligne sur les plateformes d’écoute en continu. Photo: Gracieuseté Alex Blouin

Deux ans après la sortie de son premier long-jeu, Babylones, le duo de musiciens originaire de l’Ouest-de-l’Île, vient de lancer un mini-album de quatre chansons introspectives résolument plus pop et empreintes de maturité.

Intitulé Le Tournesol géant, l’album a été enregistré au studio montréalais Dandurand de l’artiste Louis-Jean Cormier. Sorti en 2018, leur précédent opus Le Désordre pour le style avait lui aussi un son accrocheur, mais plus rock.

«[Le nouvel album] est plus pop. Mais ce n’est pas vraiment volontaire. Je ne sais pas, peut-être qu’on a vieilli. En même temps, j’écoute des affaires vraiment plus heavy qu’avant. Donc, ça n’a pas vraiment rapport avec l’âge», rigole le guitariste et chanteur Charles Blondeau, originaire de L’Île-Bizard.

D’une durée totale de 15 minutes, l’album semble parfois tirer ses influences de groupes et artistes québécois tels Karkwa, Peter Peter ou encore Marie-Pierre Arthur.

«On est influencé, malgré nous, par ce qui se passe autour de nous chaque année. On a quand même une scène musicale assez cool à Montréal et au Québec en général. Même si on ne s’influence pas intentionnellement des groupes d’ici, il y a quand même un courant qui est présent», mentionne Blondeau.

L’album paru sur le label L-A be Let Artists Be, a d’ailleurs été réalisé par le membre fondateur de Karkwa, François Lafontaine, qui a également travaillé comme réalisateur pour sa compagne, Marie-Pierre Arthur.

«C’était la première fois qu’on travaillait avec lui et c’était parfait. C’est vraiment quelqu’un qui a une idée à toutes les secondes. Il est vraiment créatif. Il y a eu beaucoup de travail en amont et en studio, ça a super bien été. C’est vraiment quelqu’un qui pousse à développer des idées au max», souligne Benoit Philie, lui aussi guitariste et chanteur, mais originaire de Pierrefonds.

Lumière

«Toutes les choses qui semblaient brisées dans nos vies, elles sont le vaisseau qui nous mène à la lumière» chante le groupe sur Ceux qu’on aime. Thème central de l’album, la lumière ainsi que les thématiques positives abordées font écho aux expériences positives vécues par les deux musiciens au cours des dernières années.

«On avait envie de sortir un peu des histoires qu’on avait l’habitude de raconter dans nos albums précédents. Il y a des thèmes plus lourds aussi. Annie (pourquoi t’es partie ?) par exemple traite d’une rupture, mais il y a quand même de la lumière dans cette chanson. Il y a la recherche d’une certaine sincérité», précise Benoit Philie.

Les thématiques de la fête plus présentes dans Le désordre pour le style laissent un peu plus de place à d’autres, plus sérieuses, dans Le Tournesol géant.

«Ceux qu’on aime, par exemple, est une chanson qui parle d’avoir un enfant. De l’appuyer dans toutes les sphères de sa vie», explique Charles Blondeau, qui est nouvellement devenu père.

Près de 10 spectacles qui avaient été prévus pour soutenir l’album ont été annulés, dont quelques-uns ont été remis à l’année prochaine.

17

Charles Blondeau et Benoit Philie jouent de la musique ensemble depuis maintenant 17 ans.

L-A be Let Artists Be

Babylones a signé avec le même label que plusieurs artistes de renom québécois tels que Marc Dupré, Ludovick Bourgeois, Jonathan Painchaud et The Lost Fingers.

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