Soutenez

3 Gars Su’l Sofa nous parlent de leur délectable troisième album

Photo: Yves Provencher/Métro

En ce jour de grand lancement, 3 Gars Su’l Sofa assis sur des chaises nous parlent de Couteau Bongo, leur délectable troisième album fait d’hymnes de party, d’arrangements soignés, de soirées arrosées et de mornes tournées où ils se voient forcés à manger des crudités.

Sur ce disque, vous [qui faites tous autre chose que de la musique pour gagner votre vie], vous parlez beaucoup des journées de travail qu’il faut que vous manquiez pour donner des concerts et que vous devez malheureusement reprendre après, et des congés de maladie que vous prenez sans être vraiment malades. Vos patrons, ils ont aimé le disque?
Guillaume Monette : Ils ne l’ont pas encore entendu!
Guillaume Meloche-Charlebois : Moi, je ne calle jamais malade. C’est plus un fantasme.
Nicola Morel : Comme on travaille dans le milieu des médias et de la télé, qui sont des milieux avec beaucoup de pigistes, ça s’agence bien avec la musique. Et puis, ça nourrit la création de vivre autre chose.
GMC : Je trouve que ça nous rend plus proches de notre public aussi. Les gens qui nous écoutent voient qu’on a nos jobs, qu’on fait notre 9 à 5, qu’on paye nos factures… Je pense que, du coup, ils peuvent s’identifier à nos textes beaucoup plus facilement qu’aux grrraaaaands textes de grrrraaaaands chanteurs!

Sur la dernière chanson de l’album, Auteurs-compositeurs-interprètes-semi-professionnels, vous racontez vos vies de rockeurs… qui ne sont pas toujours très rock. Peut-on y déceler un certain regret, ou plutôt, beaucoup d’autodérision?
GMC : Pas de regret, non. Ce n’est peut-être pas un We Are the Champions, mais c’est quand même une chanson de résistant! On voulait y dire que, même si faire de la musique, ce n’est pas très glamour – sauf quand les gens nous applaudissent et nous demandent un rappel! –, on aime ça pareil et on va continuer.
GM : Dans le fond, cette chanson, c’est un hymne!

Vous parlez de séjours dans le bois, de réunions entre chums… Sentez-vous que vous avez fait un «album de gars»?
NM : Je pense que oui! Ce n’était pas l’idée au début, mais une fois qu’on a composé la moitié des chansons, on s’est dit : «Je pense que ça va être un disque de gars.»
GMC : Moi, je trouve que c’est un album de gars… en couple. Parce que c’est beau aussi un couple qui dure!

D’où la chanson Message aux (autres) filles [dans laquelle les gars demandent aux demoiselles de rester loin, parce qu’ils essayent de fonder une famille]?
GMC : Oui! Mais dans ce texte, on ne parle pas juste en notre nom. On parle au nom de tous les gars! Car les gars en couple, quand le printemps arrive, ils trouvent ça dur…
GM : Pas juste le printemps, l’hiver aussi!
GMC: C’est vrai qu’ils font des maudits beaux suits d’hiver maintenant…

Sur cet album, votre batteur, Maxime [Drouin, qui joue depuis plusieurs années avec le groupe en live] s’est joint officiellement à vous?
GMC : Pas officiellement dans notre noyau de composition…
GM : Mais c’est quand même notre spécialiste! Notre handy man!
GMC : C’est notre employé du mois. Chaque mois.

Au sujet de vos textes, certains disent parfois qu’ils sont «simples». Mais faire simple, c’est souvent ce qu’il y a de plus compliqué, non?
GM : Je suis sûr qu’il y a des gens qui, en entendant nos chansons, se disent : «Je peux t’écrire une toune de même en une journée!» Mais ce n’est pas vrai! Chaque phrase est travaillée…
GMC: Pour chaque chanson que l’on écrit, on essaye de faire en sorte que ce soit une chanson qui n’a jamais été écrite auparavant. On essaye aussi d’utiliser des mots qui ne sont pas souvent utilisés. On repère les clichés vraiment vite!

Dans votre «chanson de party» Pendant que tu danses, le gars descend des vodkas jus d’orange. Vous, votre drink de prédilection, c’est quoi?
GM : Moi, j’hais ça, les vodka jus d’orange!
NM : Mais «jus d’orange», ça rime avec toute!
GMC : Nous autres, on descend quoi? Lui, il boit des scotchs.
NM : Quoi? Non, moi je bois des Sex on the beach. Pas pour vrai.
GMC : On aime tous le bon vin. Sans être des alcooliques, on est tous des amateurs de bonne – et de moins bonne – boisson. Beaucoup de Pabst fut bue pendant cet enregistrement!

Couteau Bongo
Présentement en magasin

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.