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La vaccination va bon train dans l’Est

La responsable de la vaccination au stade Olympique.
Caroline St-Denis, directrice à la vaccination pour le CIUSSS de l’Est. Photo: Félix Lacerte-Gauthier/Métro Média

Depuis l’ouverture de son premier centre de vaccination, le CIUSSS de l’Est a pu vacciner en moyenne près de 3 000 personnes par jour. Un chiffre qui devrait augmenter au cours des prochaines semaines.

Au total, ce sont 11 500 personnes qui ont pu être vaccinées au stade olympique depuis les débuts de la campagne de vaccination, lundi. À terme, l’équipe du CIUSSS prévoit augmenter la cadence à une moyenne de 3 600 personnes par jour.

«Plus les équipes deviennent habilitées avec les logiciels, plus le débit est accéléré. C’est en progression selon l’expérience qu’ils gagnent», explique la directrice à la vaccination pour le CIUSSS de l’Est, Caroline St-Denis.

Pour l’instant, le CIUSSS de l’Est ne dispose que d’un site de vaccination ouvert au public. Un second n’est disponible qu’aux employés du secteur de la santé. Une situation qui devrait bientôt changer.

«On est déjà en train de réfléchir aux prochains sites qui seront ouverts, dont l’aréna Martin-Brodeur, qui viendra s’ajouter à notre offre de service dans les prochaines semaines pour permettre à la population un accès plus en proximité», dévoile Mme St-Denis.

Elle ajoute que la possibilité d’ouvrir un autre site, dans la pointe de l’île, est envisagée et dépendra de la quantité de vaccins dont disposera le CIUSSS de l’Est.

Néanmoins, pour permettre l’ouverture de ces éventuels sites, le CIUSSS de l’Est calcule qu’il aura besoin d’environ 350 employés supplémentaires pour administrer les vaccins. Une campagne de recrutement est présentement en cours.

Progression

À l’intérieur du stade olympique, c’est une véritable fourmilière qui s’active afin de vacciner la population. Au total, 350 employés sont présents chaque jour afin d’assurer la poursuite des opérations.

«Il y a des personnes issues de plusieurs types d’emplois qui ont été formés à la vaccination. Par exemple, des orthophonistes et des vétérinaires, qui sont appelés à prêter main-forte à cette campagne», révèle Mme St-Denis.

Orthophoniste à la retraite, Céline Girout fait partie de ces professionnels venus apporter leur aide. «La société québécoise a besoin d’aide actuellement. Je veux contribuer pour qu’on se sorte de cette pandémie», résume-t-elle.

Avant d’avoir son attestation et d’être envoyée sur le terrain, elle a dû suivre une formation en ligne, puis effectuer un stage d’une journée en compagnie d’une infirmière. Jusqu’à présent, elle adore son expérience.

«L’orthophonie est une profession de relation d’aide. Il y a des gens qui ont besoin de jaser et de se faire rassurer. Ça va chercher des compétences qu’on détient déjà», remarque-t-elle.

Pour l’instant, deux vaccins sont administrés : ceux de Moderna et de Pfizer. La clientèle ne peut toutefois choisir entre les deux. Un rendez-vous est automatiquement planifié 112 jours après l’administration de la première dose.

Sur place, plusieurs aînés étaient soulagés de pouvoir enfin recevoir le vaccin.

«Je vais pouvoir être un peu plus relax. J’avais l’impression d’être un intrus quand j’allais au magasin. Je sais que je devrais continuer de faire attention, mais je serai moins stressé», confie Robert.

Madeleine est également satisfaite de son expérience, qui s’est bien passée. «Je trouve ça très important. Il y a tellement de monde qui décède. Pourquoi ne pas profiter d’avoir le vaccin.»

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