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La bonne étoile de Michelle Williams

Photo: Disney
Ned Ehrbar - Metro World News

Dans Oz the Great and Powerful, Michelle Williams se glisse dans la peau d’un des personnages les plus iconiques de l’histoire de Hollywood, Glinda, la bonne sorcière du film The Wizard of Oz. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’actrice se frotte à une icône – Marilyn Monroe, vous vous souvenez?

C’est bizarrement rafraîchissant de vous voir dans Oz, un film si…
… joyeux? (rires)

Vos films des dernières années tendaient plutôt vers le sérieux et l’austère, oui. Était-ce un effort conscient pour intégrer quelque chose d’un peu plus léger à votre filmographie?
En fait, je n’ai jamais considéré la chose d’un point de vue extérieur, genre : «C’est le temps de faire quelque chose de léger.» Mais je l’ai senti en moi, je me sentais comme si j’avais été vidée de ma moelle, probablement surtout avec My Week With Marilyn, qui était tellement difficile. Devenir ce qu’elle était fondamentalement m’a beaucoup affectée, alors je me sentais plus ouverte à faire quelque chose qui ne me coûterait pas si cher sur le plan personnel. Je ne me dis jamais : «Oh, j’ai tellement d’options géniales, je ne sais pas quoi choisir.» C’est plus… le désert, le désert, le désert – une oasis! Quand j’aperçois cette oasis, quand je ressens cette émotion en lisant un scénario, que le projet soit modeste ou étoffé, joyeux ou sombre, je cherche plutôt à savoir si je vois le profil d’un personnage auquel ça m’intéresse de donner de la substance.

Suprenant d’entendre que vous avez tant de «déserts» dans les scénarios que vous recevez. On pourrait croire que vous vous faites envoyer tout ce qu’il y a de mieux…
Je n’ai pas travaillé depuis que j’ai tourné ce film, il y a plus d’un an. C’est un choix conscient, je voulais prendre du temps pour moi. C’était un long tournage; j’aime ma vie, et ça m’en prend beaucoup pour m’éloigner de ma famille.

Votre covedette Mila Kunis a dit avoir évité de revoir The Wizard of Oz, pour ne pas être trop influencée par le film. Est-ce la même chose pour vous?
Non. Enfin, j’ai un enfant, alors je l’ai vu souvent. Quand j’étais jeune, je l’ai regardé; je l’ai revu passivement quand j’étais adulte, et je l’ai tout à fait utilisé comme référence pour ce projet. En même temps, je savais très bien que Sam Raimi avait spécifiquement demandé qu’on ne recrée pas ce qu’on avait vu dans l’original. Selon moi, il ne trouvait pas que c’était la bonne façon de faire… et il y avait aussi une question de droits d’auteur. (rires)

Oz the Great and Powerful
En salle vendredi

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